3 QUESTIONS À Enea Bastianini

C hampion du monde Moto2 en titre et pilote Ducati Avintia en Motogp cette année

Enea, tu as déjà signé deux top-10 lors de tes trois premières courses en Motogp, c’est une surprise pour toi ?

Oui, un petit peu. Mais, quand j’y réfléchis, pas tant quer ça, en fait. J’espérais que je pouvais être rapide mais, en catégorie reine, énormément de pilotes sont tout de même très très rapides. Du coup, pour obtenir des résultats, tu dois vraiment te battre et attaquer encore plus que la limite pour être devant. Je suis donc déjà très satisfait d’être dans le top dix. Pour le moment...

Tu travailles avec Alberto Giribuola, l’ancien chef mécanicien de Dovizioso. C’est comment ?

C’est super ! C’est vraiment un mec ultra-compétitif. Tout se passe très bien entre nous. Il arrive en même temps à être très cool mais aussi très motivé. Il a également énormément d’expérience avec Andrea et il peut donc effectuer des comparaisons entre lui et moi. Je pense donc que, pour le moment, c’est une bonne solution. Je suis très content de notre relation.

Avec ses bons débuts en Motogp, est-ce que tes objectifs ont changé ? Penses-tu que tu puisses jouer le top-5 en fin d’année ?

J’espère ! Je pense que c’est possible. Mais nous ne devons pas brûler les étapes, et les franchir les unes après les autres. C’est quelque chose qui est important pour moi et pour l’équipe. Car quand tu tombes, par exemple, tu perds un peu ton ressenti avec la moto. Aujourd’hui, je dois encore mieux comprendre les détails de cette catégorie afin d’être plus rapide en course. Alors à cette heure, un top-5, c’est difficile. Mais à la fin de la saison, je pense que c’est quelque chose qui peut être possible !

« Le top-5 à la fin de la saison ? Je pense que c’est possible ! »