Moto Revue Classic

Andorra 500 Résultats

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Catégorie Classic

1. Cyrus Rahmat (Moto Guzzi V7), 358 pts ; 2. Josep Vidal Barraquer Cot (BMW 800 GS), 420 pts ; 3. Antoine Vandromme ( Yamaha 125 DT), 465 pts ; 28 pilotes classés...

Catégorie Custom

1. Fred Vivier ( Yamaha SR 400), 579 pts ; 2. Patrick Kevorkian (Honda 600 XR), 902 pts ; 3. Michel Teerlink (BMW R100 RS), 2 915 pts ; 6 pilotes classés...

Catégorie Néo-rétro

1. Alain Frau ( Yamaha SR 400), 440 pts ; 2. Eduard Vidal Barraquer Caster ( Royal Enfield 500 Bullet), 570 pts ; 3. Dominique Litoux ( Kawasaki W800), 942 pts, 10 pilotes classés...

ça (ou peut-être à cause de ça...), « l’organisate­ur » Despres reste sous pression. « Ce pays a plein de ressources pour proposer ce genre d’événement. Ici, la moto a son musée et beaucoup la pratiquent. Trial, enduro notamment, mais certains collection­nent et retapent aussi de superbes motos d’époque. Avec l’andorra, l’idée était de faire découvrir des endroits magnifique­s que peu de gens connaissen­t. » C’est vrai que ce pays « vertical » ne se livre pas comme ça. D’ailleurs, pour le road-book de ce premier opus, Despres a fait appel à… David Castera. Eh oui, l’homme qui traçait le Dakar depuis 9 ans (et futur copilote de Cyril chez Peugeot) a lui aussi posé ses bagages en plein milieu des Pyrénées. « Oui, je lui ai filé un coup de main parce qu’il y avait un peu de boulot quand même. J’ai fait les circuits, le road-book, mais le boulot de base reste le même, quelle que soit la compétitio­n. Pour une course de régularité aussi, il faut trouver le bon équilibre entre kilométrag­e, difficulté­s, paysages. On a mis en place des tranches horaires plutôt que des temps impartis. Le maître mot, c’était “plaisir”. Et le fait d’utiliser un Tripy a également été dans ce sens. »

Si tu roules vite, ça ne rapporte rien

En attendant, il faut que je révise, si je veux taxer le gars Peter. Ma XS 650 de 1973 a la soupape qui frétille et le prologue nous a permis de nous familiaris­er avec le système de nav’ (voir encadré). Reste à intégrer la case « régularité ». Késako ? « Il y en a beaucoup en voitures anciennes, mais pas en moto, enchérit Cyril, j’en avais fait une en Argentine il y a quelques années, et j’avais trouvé ça top. » En gros, l’idée est de découvrir la région sur trois jours (500 km au total), de prendre du bon temps et de pimenter la balade avec quelques épreuves de régularité chronométr­ées (sur route ou sur circuit). Sur les premières, on a choisi pour la journée une des deux moyennes retenues par l’organisate­ur (37 pour la basse, 42 km/h pour la haute), et l’on tente de la respecter au plus près. Sachant que, plus on est au-dessus, plus on est pénalisé, autant la jouer « régulier », donc. Pour les chronos sur circuit, vous choisissez votre vitesse, il faut juste conserver la même à tous ses tours. Simple, en fait. Le lendemain, début des hostilités.

Tout le monde a le sourire, l’iphone scotché sur le réservoir (...) et l’oeil rivé sur l’appli qui calcule votre moyenne. Quant à moi, je me fie à mon vieux compteur de XS qui swingue au rythme des coups de gaz. Pas grave, on fera ça au feeling et le bicylindre réglé aux petits oignons par le père Caillon chez YMF va m’extirper de toutes les épingles à cheveux de l’andorre. Et ça commence dès la sortie d’ordino, le superbe village où se tient le coeur de l’événement. Ici, mieux vaut être croisé avec un mouflon. Ça grimpe illico. En prime, certaines portions ont été rebitumées en prévision du passage du Tour de France 2016. C’est nickel, sauvage, on a juste envie de s’arrêter dans chaque virage. Et il en sera ainsi toute la journée. On boit un café quand on veut, on reste concentré en spéciales (un fil rouge parfait car finalement, c’est là qu’on roule le moins vite), et on se laisse guider jusqu’au point suivant par un Tripy qu’il faut recaler après chaque chrono. Facile. L’ambiance est top. On a le temps... et on le prend. Pour discuter, pour chambrer, pour découvrir. Il faut dire que Cyril a mis l’accent sur les points de chute du parcours. Endroits choisis, bouffe « locale » 3 étoiles, on n’est pas près de l’oublier, la 1re Andorra 500. Perso, côté santé du 650, rien à dire. Côté nav’, tout pareil. Pour mes talents de pilote en revanche, la liste serait trop longue pour que je vous la détaille. Bref, je n’ai pas réussi à taxer Peter mais Cyrus Rahmat, lui, l’a fait avec sa Moto Guzzi V7 « classique » de 1975. Plus tu vas vite, plus t’es pénalisé, une formule qui va faire des heureux !

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