Moto Revue Classic

Red Bull-renault Formule 1

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La collaborat­ion entre Red Bull Racing et Renault débute en 2007 et s’impose depuis comme l’une des associatio­ns châssis- motoriste les plus victorieus­es de l’histoire de la Formule 1, avec notamment quatre titres mondiaux d’affilée. Red Bull Racing voit le jour en 2005 après le rachat du Jaguar Racing F1 Team – une écurie qui avait déjà repris le flambeau de la structure Stewart GP. Le succès ne se fait pas attendre. C’est aujourd’hui l’une des marques de fabrique de l’équipe autrichien­ne. En l’espace de seulement huit saisons, Red Bull Racing et Renault remportent 50 Grands Prix, obtiennent 57 pole positions, et signent 44 meilleurs tours en course. Portée par Sebastian Vettel, l’écurie décroche en 2013 son quatrième doublé, soit quatre couronnes « Pilotes » et autant de sacres « Constructe­urs » consécutif­s. Une performanc­e quasi inédite en F1 puisque seule l’équipe Mclaren/ Honda est parvenue à réaliser pareil exploit, il y a plus de vingt ans. Si les deux partenaire­s n’ont signé « que » trois victoires au terme d’une année 2014 plus délicate, Red Bull et Renault abordent la nouvelle saison avec une énergie nouvelle et se montrent déterminés à récupérer leur place au sommet du championna­t.

de compressio­n. Sans oublier des soupapes plus fines et une admission qui est passée de 17 à 22 mm. « Au final, on pense qu’elle développe une dizaine de chevaux » , précise notre duo. Une fois le tout assemblé, il fallait bien procéder à des essais. À l’issue de tests plutôt concluants sur l’aérodrome de MelunVilla­roche et sur le circuit de Clastres, la Saline Fever était prête. Prête à être démontée partiellem­ent pour la mise en caisse, direction les USA. Toute la joyeuse équipe se retrouve donc de l’autre côté de l’atlantique mais, grosse malchance, alors qu’ils sont à Bonneville, des pluies diluvienne­s font que l’organisate­ur annule la Speed Week, le lac salé inondé étant impraticab­le. C’est la première fois que ça arrive depuis 1982 et ça tombe sur eux… Passé le moment de déception, Arnaud et Alan demandent aux officiels d’examiner leur machine pour éviter les déconvenue­s l’année suivante car ils ont décidé de revenir en 2015, c’est-à-dire maintenant ! Cette année – et contrairem­ent à l’an dernier –, la Terrot est partie en bateau par mesure d’économie. « À part des partenaire­s techniques et L’entrepôt du Bricolage de Mennecy (77), on s’est financé en vendant des tee-shirts et des calendrier­s chez Renault F1 Sport », reprend Alan. « L’avantage du règlement, c’est que l’on peut rouler dans 4 catégories avec la même machine. Par exemple, il suffit de démonter le carénage ou d’utiliser un carburant différent. Ça nous donne plus de chances. Et puis, cette année, la copine d’alan va aussi prendre le guidon… » , précise Arnaud. Sauf que, comme l’an dernier, la Speed Week vient d’être annulée, la piste étant trop meuble… Espérons qu'en 2016, les deux compères pourront enfin faire rouler le mono dijonnais à Bonneville.

« ON S’EST FINANCÉ EN VENDANT DES TEE-SHIRTS ET DES CALENDRIER­S CHEZ RENAULT F1 SPORT »

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