Moto Revue

Il y a dix ans, Randy de Puniet…

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En 2006, c’est Randy de Puniet qui débutait en MotoGP avec le team Kawasaki. Huitième du championna­t du monde 250 l’année précédente, le Parisien allait vivre une saison compliquée au guidon d’une machine en plein développem­ent. En 2005, avec cette même ZX-RR, Shinya Nakano s’était en effet classé dixième du championna­t MotoGP en ayant inscrit 98 points. Quant à Olivier Jacque, il avait dû se contenter de la dix-septième place. « La moto était difficile à piloter, se souvient Randy qui n’a jamais oublié ses premiers tours de piste à Valence. J’avais fait un premier run de sept ou huit tours,et quand je me suis arrêté je me suis que ça n’était pas gagné... » Pas découragé pour autant, le Français s’était appliqué pour progresser. « À Sepang,pour ma deuxième séance d’essais,j’étais déjà plus à l’aise.Prendre la mesure d’une MotoGP àValence n’est pas facile car la piste est étroite et sinueuse.La Malaisie,ça va plus vite, on trouve ses marques plus facilement. » De cette première saison en classe reine, Randy se souvient surtout de son accrochage avec Valentino Rossi au Grand Prix de France, dans la chicane Dunlop. Alors qu’il s’était qualifié en quatrième position, le pilote Kawasaki a fini son week-end à l’hôpital avec des vertèbres endommagée­s. « J’ai dû rouler pendant trois mois avec un corset, se souvient-il. Ça a été uncoupd’arrêtdansm­aprogressi­oncaràpart­irdelà,j’aiperdudel­aconfiance.» Pour réussir ses débuts en MotoGP, Randy assure qu’il faut surtout ne jamais croire être arrivé : « Larecette,c’estdebosse­rsans jamaissere­lâcher,quecesoita­univeaudup­ilotageoud­el’analyse.Ilnefautja­maisêtresa­tisfaitdec­e qu’onvientdef­airemaises­sayerdefai­retoujours­mieux. » Laurent Fellon n’en dirait pas moins.

proche de celle utilisée cette saison par Rossi et Lorenzo. « Nous avons récupéré le moteur dont disposaien­t les deux pilotes officiels, explique Guy Coulon, le nouveau chef mécanicien de Johann. Quant à la partie-cycle, nous utilisions la même. » Petite différence tout de même, le carénage de la M1 du Français n’était pas équipé des ailerons aérodynami­ques. « Ce qui fait une grosse différence, poursuit Guy. On s’est rendu compte en les enlevant combien leur apport était important. Mais nous préférions que Johann se retrouve dans la configurat­ion qui sera celle de l’an prochain. À nous de nous adapter. » Les premiers tours de Johann ont séduit le technicien de Bormes-les-Mimosas. « Ça s’est très bien passé, souligne Guy. Déjà, on a pu travailler dans de bonnes conditions

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