De nombreux podiums en GP

Né le 2 février 1952 à Clamart, dans les Hauts-de-Seine, Thierry Espié se lance dans la course en rentrant de son service militaire, en 1975. Deuxième de la Coupe Kawasaki Moto Revue en 1976, il hérite d’un guidon semi-officiel avec Motobécane et se retrouve en Grands Prix dès 1977. Un an plus tard, il monte sur son premier podium avec la moto française en Espagne, mais cette première saison « pleine » est celle de l’apprentissage, et entre chutes ou casses mécaniques, il ne peut faire mieux que 5e du championnat. En 1979, il tâte de la 250, mais fait figure de principal opposant à Angel Nieto en 125 jusqu’à son accident d’Assen, qui le prive de la suite de la saison (et de son guidon, que Motobécane confie à Guy Bertin). Espié passe donc définitivement en 250 (et en 350) dès 1980, où il brille de mille feux : 4e final en 250 derrière Anton Mang, Kork Ballington et Jean-François Baldé ! En 1981, partageant sa saison entre Chevallier et Pernod, il termine 7e en 350 et 11e en 250, tandis que l’année 1982, consacrée essentiellement au développement de la Pernod, se conclut par une 12e place finale en 250. Durant la saison 1983, revenu chez Chevallier, il signe trois podiums mais passe tout près de ce qui aurait été son unique victoire en GP, 2e derrière Jacques Bolle (sur Pernod) et devant Christian Sarron, à Silverstone, en Grande-Bretagne ! Il achève le championnat en 5e position, et boucle ses deux dernières années avec des moyens financiers réduits à leur plus simple expression (12e en 250 en 1984 et 20e en 500 en 1985).