Test longue durée
Casque Shoei X-Spirit III / De 699 € (coloris uni) à 869 € (replica)
Shoei X-Spirit III
Chez Shoei, la gamme X-Spirit rime depuis plus de 10 ans avec haut de gamme, innovation et sportivité. La troisième évolution du casque japonais, sortie l’année dernière, entend bien continuer à honorer cette réputation. Pensé pour une clientèle sportive, le X-Spirit III s’offre un nouveau design à l’aérodynamisme très travaillé. Loin d’être de l’esbroufe esthétique, le casque impressionne par sa stabilité, quelle que soit la vitesse à laquelle on circule. Difficile de mettre uniquement cela sur le compte des petits ailerons situés sur l’arrière mais l’effet est bien là : pas ou peu d’effet de flottement, le casque semblant même s’alléger au gré de la vitesse, ce qui renforce encore plus la sensation de confort général. Un confort sportif certes – le niveau d’insonorisation est très largement en retrait par rapport aux modèles plus routiers de la marque –, mais un confort tout de même. L’association d’une coque assez petite, d’un poids contenu (1 380 gr. en XS) et d’un intérieur à l’agencement rigoureux permet d’obtenir un excellent maintien. Pas de points de pression excessifs sur les joues ou ailleurs, le X-Spirit III donne la sensation que le casque a été véritablement moulé sur votre tête. Du côté du champ de vision, rien à redire, c’est parfait. D’autant que l’on peut modifier et adapter l’angle de positionnement de la coiffe et des joues sur un axe vertical de plus ou moins 4 degrés. C’est l’évolution de son système de ventilation qui nous a paru moins pertinente. Les aérations ne sont pas toutes simples à manipuler et même si la ventilation est fonctionnelle, on peine à trouver de l’air lorsque les températures extérieures sont très chaudes. Mais on salue leur efficacité contre la formation de buée, bien aidées en cela par l’écran Pinlock livré de série.
® Enfin, l’idée de la ventilation des mousses de joue est intéressante mais dans les faits, quasi imperceptible. La finition, elle, est exemplaire.