FORMULE E POUR LE MOTOGP

Après avoir essayé plusieurs machines – dont l’Energica italienne et la Lightning américaine –, Loris Capirossi a enfourché à Aragon la Saroléa belge (photo). Trois machines qui postulent au marché de la catégorie électrique qui est censée faire son apparition au calendrier MotoGP en 2019. « Ça sera plus des courses de démonstration qu’autre chose, précise Hervé Poncharal. Pour l’instant, les motos électriques ne peuvent faire que quelques tours et il est donc difficile d’envisager une véritable compétition. » La SP7 essayée par Capirossi en Espagne a tout de même été capable de boucler plus de soixante kilomètres lors du TT Zero, épreuve à laquelle elle participe depuis 2014. Bjorn Robbens, responsable de la marque historique d’Herstal – sa création remonte à 1850 –, rêve bien évidemment de devenir le fournisseur officiel de cette nouvelle catégorie, même si pour l’instant ce sont les Italiens d’Energica qui tiennent la corde. « Tout cela n’est toujours qu’au stade de projet, tempère le président de l’IRTA. C’est une idée de Carmelo Ezpeleta mais on ne sait pas encore très bien quelles équipes participeront. On devrait avoir les sept teams indépendants plus quatre écuries Moto2, ou trois équipes Moto2 et une équipe Moto3. Cela devrait faire en tout un plateau de 22 machines que l’on verra sur quelques courses en Europe, leur nombre restant, là encore, à définir. »