Moto Revue

« Ça commence à faire beaucoup »

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« Avec une course de plus au programme, la saison prochaine s’annonce infernale. Pour les pilotes, mais aussi pour les équipes. Avec dix-neuf Grands Prix, trois séances de tests officielle­s, cinq journées d’essais privés plus les trois lundis après Jerez, Barcelone et Brno, on ne va pas passer beaucoup de temps à la maison. Au-delà du temps passé loin de chez nous, il faut souligner le stress engendré par tous ces tests. Avant, les cinq journées laissées à la discrétion des équipes étaient destinées à développer les motos de la saison suivante. Les structures privées n’y participai­ent pas forcément. Aujourd’hui, pour tout le monde, ces cinq journées servent avant tout de pré-séance d’essais aux week-ends de Grands Prix, le règlement nous autorisant à rouler sur un circuit du calendrier jusqu’à quinze jours avant la course. Michelin en profite pour valider l’allocation pneumatiqu­e prévue, et les teams en piste peuvent ainsi anticiper la première journée d’essais du Grand Prix en organisant une séance de mise au point qui sera un avantage pour la FP1. Et quand la météo décide de pourrir la première journée comme cela a encore été le cas à Aragon, eh bien l’avantage devient considérab­le pour réussir sa FP3 et éviter le passage en Q1. C’est super au niveau de la performanc­e, mais lourd pour les équipes, surtout pour les structures privées comme la nôtre où il faut tout faire : la route, l’installati­on du box, les tests, le démontage, les rapports au HRC... En gros, quatre jours de boulot pour une journée de test. Cette année, on a eu quatre journées off au mois d’août. Je crains le pire pour la saison prochaine. »

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