Triumph Street Triple R
1 L’affichage couleur bat des records de combinaisons et tout se commande depuis un joystick déporté sur le commodo gauche. Et paf, un point de plus au tableau des notations ! 2 S’il n’y a pas tant de place sous la selle passager, on y trouve toutefois une prise USB et ça, c’est encore un bon point pour la Street Triple R. 3 La fourche Showa SF-BPF reporte ses réglages sur ses bouchons, en dissociant les fonctions mécaniques et hydrauliques par bras. Ici, à droite, la détente et la compression, à gauche, la précharge. 4 La Street R est la seule machine du comparatif à recevoir un maître-cylindre à poussée radiale. Associé aux étriers M4.32 de même provenance (Brembo), le rendement est excellent avec un duo force/ progressivité remarquable. 5 Uniquement « Up », le quickshifter s’ajoute à la longue liste des équipements livrés de série. Globalement, la sélection affiche une précision de premier plan, reste que le quickshifter la rend quelquefois rugueuse, un brin accrocheuse en fonction des régimes.
quickshifter oblige « of course » . Les coupures sont réduites à leur strict minimum et la sélection se fait sèche et rapide. Ça, c’est du sport, mon vieux ! À tel point d’ailleurs qu’il est recommandable de revenir à une gymnastique plus traditionnelle, c’est-à-dire en décomposant avec l’aide de l’embrayage sitôt que le roulage prend une tournure moins… sauvage. Plus décontractée, dirons-nous. En attendant, ça se confirme : la selle est ferme. Plate également et puis longue et large. Il y a de quoi se mouvoir, trouver sa place, que l’on soit petit ou grand. Cette MT-09 SP fait montre de précision autant qu’elle incite à en remettre une louche en sortie de virage. Désormais sérieusement suspendue, la belle Blu Silver Carbon n’affiche plus cette tendance à vouloir systématiquement exploiter tout le débattement de ses suspensions, et c’est tant mieux ! Oui, y a d’la tenue, finies les énormes variations d’assiette sous les transferts de charge. Dans cet emballement sportif, on s’autorisera même à outrepasser la béquille électronique nommée ABS en désactivant le système à la façon d’un sale polisson… Hop, un p’tit coup de frein avant histoire de bloquer brièvement la roue avant lors d’un wheeling et zou, bye, bye l’ABS jusqu’au prochain redémarrage ! Ah, les vilains garçons… Profitons-en pour planter un bon gros freinage de cochon.
Mais qui me déboîte ? Tadam ! Voilà l’anglaise !
Yeah ! Le matériel mord fort, brossant au passage un portrait reluisant à cette nouvelle fourche KYB capable d’encaisser sans