Moto Revue

BORILE VOIT PLUS GRAND

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100 machines par an d’ici la fin de l’année. 500 d’ici la fin 2019 et ensuite, une production stabilisée à 800 exemplaire­s annuels et des points de ventes dans chaque région italienne. Pour qui se souvient du Borile des années 90, une telle augmentati­on de cadence semble tenir de la science-fiction. À l’époque, l’artisan italien présentait la B500 CR, un magnifique petit roadster à moteur monocylind­re (issu du Speedway !), construit à quelques unités seulement. Mais depuis, Borile a changé, et compte évoluer encore. Il y a quatre ans, Umberto Borile (photo), le fondateur de la marque, s’associait avec deux investisse­urs et décidait d’étendre la gamme à des modèles un peu plus abordables (la Multiuso, petite utilitaire à monocylind­re Zongshen, placée autour des 5 000 €). Cette stratégie ayant porté ses fruits, la marque a décidé d’aller plus en avant et vient d’annoncer le développem­ent de cinq nouveaux modèles pour les trois années à venir. Une nouvelle Multiuso pourvue d’un mono 250 quatre-temps refroidi par air, une 250 façon Trial soft (genre Yamaha Tricker), équipée d’un mono 250 refroidi par eau, une 300 (à moteur Zongshen) d’enduro facile, au look années 80 (nom de baptême, B300 MDV), une routière façon BSA, articulée autour d’un mono 450 (probableme­nt dérivé de la B500 Ricki) et enfin, une machine d’inspiratio­n rallyeraid, pourvue d’une mono de 550 cm3. Ambitieux ? Prometteur ? Présomptue­ux ? Chacun mettra les mots qu’il souhaite sur ces annonces, mais qu’il les choisisse bien, puisqu’en plus de ces 5 machines, Umberto Borile a assuré vouloir développer son propre moteur de A à Z : un monocylind­re équipé d’un système de distributi­on inédit et apte à prendre de très hauts régimes. Le pari semble fou mais, après tout, ça fait plus de vingt ans que Borile fonctionne comme ça, à la passion et à l’instinct et mine de rien, la marque est toujours là...

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