“Un mois de mai intense”
« Le retour du championnat en Europe est toujours un moment important dans le calendrier MotoGP. Début mai, nous attaquons une période très chargée. Après le Grand Prix d’Espagne, nous sommes restés à Jerez pour une journée de tests. Faire des essais après une course permet de confirmer le rendement des solutions utilisées – nouvelles pièces ou réglages – en faisant du travail “back to back”. Il a ensuite fallu envoyer nos deux camions au Mugello. Ils y sont arrivés mercredi en début d’après-midi. Installation du garage, et nouvelle journée de tests en Italie. Cette fois, le travail était destiné à préparer la course du mois de juin. Malgré la pluie qui est arrivée l’après-midi, nous avons quand même pu faire une soixantaine de tours. À chaque fois, Cal s’est montré performant en figurant dans le Top 3. Là-dessus, nous voilà partis au Mans pour le GP de France. Une semaine de boulot puis de nouveau sur la route dès le dimanche soir pour acheminer nos camions à Barcelone, où est prévue une nouvelle journée d’essais avant le Grand Prix d’Italie. Le revêtement du circuit de Montmelo a été entièrement refait et ce sera la seule occasion pour Michelin de valider l’allocation pneumatique avec le Grand Prix de Catalogne. En guère plus d’un mois, les pilotes MotoGP auront ainsi avalé deux mille kilomètres. Un programme super chargé où s’accumulent la fatigue et les risques de blessures. D’où la nécessité de rester concentrés pour ne pas compromettre le championnat. Du côté des équipes, c’est aussi du non-stop entre les déplacements, la préparation des courses et des séances de tests et la rédaction des rapports à remettre au HRC. Même si on y est préparé, cette période est vraiment délicate à négocier. »