Bol d’Or 2018 UN BOL D’OR MASSIF
Pour sa 82e édition, le Bol d’Or, qui se dispute cette année encore (du 14 au 16 septembre 2018) sur le circuit varois du Castellet (83), s’apprête à faire le plein. Animations, pilotes, logistique, tout s’annonce full.
La réussite d’un événement se mesure déjà à la qualité du plateau sportif proposé. Ce postulat posé, on en déduit alors que l’année 2018 s’annonce d’ores et déjà comme un excellent millésime pour l’événement Bol d’Or. Au-delà des teams engagés dans le championnat du monde d’endurance (EWC), dont le Bol d’Or marquera le premier round de la saison 2018-2019, les courses annexes – ô combien essentielles pour la réussite du week-end – affichent déjà complet. Avec plus de 70 équipages inscrits au Bol d’Argent (course de 3 heures disputée au guidon de roadsters de moyenne cylindrée) et presque autant au Bol d’Or Classic (épreuve de deux fois deux heures courue avec des motos produites avant 1992), le spectacle s’annonce massif sur le circuit Paul-Ricard. On ne parle pas là d’une première partie, mais bien de deux, et tellement fortes et exclusives qu’elles garantissent un spectacle à la fois complet et inédit aux spectateurs présents. Deux univers différents qui viennent lancer la course reine des 24 heures. Le Bol d’Or... course d’endurance de 24 heures disputée à trois pilotes. Le Bol d’Or 82e du nom, qui en retrouvant le circuit varois en 2015, a gagné une nouvelle jeunesse, et à bien des égards. Jeunesse de l’événement qui passe par un renouveau du public, une jeunesse qui arpente les abords du circuit, le coeur du paddock ouvert à tous, mais aussi les travées du village commercial où beaucoup d’animations ont été pensées pour nos chères têtes blondes. Dans un climat apaisé, où les hordes de Huns d’un passé assez récent ont été remplacées par un public de passionnés, le Bol d’Or a gagné en convivialité et en sérénité. En quelques petites années, et depuis ce retour dans le sud de la France, si le sportif a repris ses droits pour le plus grand bonheur des fans de grandes compétitions, la diversité
des animations proposées permet de donner du volume à ce long week-end. Des shows mécaniques, des expositions, des rencontres avec des moto-clubs, un Village Bol d’Or animé par plus de 75 exposants où l’on trouve à vendre tout ce qui compose l’univers de la moto (motos représentées par de nombreuses marques, équipements, accessoires, pièces détachées, etc.), une fête foraine, des concerts... Et déjà un concert. « In the Bol d’Or we Trust !* » Oui au Bol d’Or, on croit*, comme le groupe de rock français Trust qui viendra enflammer la scène du grand concert le samedi soir. Là aussi un pan de l’histoire du rock hexagonal qui, à la manière d’un circuit dont la longue courbe de Signes plonge dans la Méditerranée, devrait faire chavirer la foule. Une foule attendue nombreuse, et qui pourra bénéficier pour suivre les différentes courses et parades qui s’étireront sur ce long tracé de 5,8 km de nouvelles (et très larges) tribunes héritées du récent GP de Formule 1. Au total, ce sont plus de 40 000 places assises qui seront disponibles pour le public. Une attention supplémentaire qui vient combler le déficit que l’on pouvait opposer au circuit PaulRicard dont l’accueil en matière de places assises était jusque-là le maillon faible. Plus de confort donc pour suivre la course en bord de piste, un accueil des spectateurs renforcé, ne reste plus qu’aux acteurs de ce 82e Bol d’Or à ne pas s’économiser sur la piste. En même temps, économie et compétition, ça ne sonne pas bien, non ?