Moto Revue

DUCATI PEUT-IL FINIR AUSSI FORT QU’EN 2017 ?

Du travail que nous avons réalisé l’hiver dernier car nous avons aujourd’hui un bien meilleur équilibre entre les performanc­es de notre moteur et la facilité d’utilisatio­n de la moto en général. On a d’ailleurs aujourd’hui des pilotes assez différents qui

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Il y a un an, à la veille d’un Grand Prix d’Allemagne qui allait voir Marc Marquez s’emparer des commandes du championna­t du monde MotoGP, c’est un certain Andrea Dovizioso qui devançait les Yamaha de Maverick Viñales et de Valentino Rossi. Le pilote Ducati avait gagné en Italie et en Catalogne, et d’aucuns voyaient déjà en lui le futur « World Champion ». Cette année, Dovi n’a pas connu la même réussite sur la première partie du championna­t. Victime collatéral­e d’un accrochage entre Lorenzo et Pedrosa à Jerez, auteur d’erreurs inhabituel­les au Mans et à Barcelone, l’Italien a compromis ses chances d’aller chercher le titre mondial alors qu’il avait remporté la première épreuve au Qatar. Pour autant, rien n’interdit de penser que l’équipe Ducati puisse finir la saison comme elle le fit l’an dernier : sur les chapeaux de roue. Et pas seulement parce que Lorenzo semble enfin avoir trouvé le mode d’emploi de la Desmosedic­i. Quelques chiffres parlent en faveur de la bande de Gigi Dall’Igna. Après huit courses, l’équipe Ducati compte trois victoires alors qu’elle n’en avait décroché que deux l’an dernier. Ajoutons à cela une pole position et trois records du tour contre aucun durant la même période en 2017, quatre-vingt-trois tours en tête contre trentetroi­s. En revanche, le nombre de points inscrits par les deux officiels de la marque de Borgo Panigale est inférieur à celui de la saison passée au soir du Grand Prix des Pays-Bas. « Nous avons manqué de réussite mais nous sommes nettement plus compétitif­s que l’an dernier, assure Gigi Dall’Igna. La preuve, c’est que nous avons fait de gros progrès sur des tracés où nous rencontrio­ns régulièrem­ent des problèmes, comme Jerez, le Mugello ou encore Assen. Je suis vraiment satisfait La Ducati n’est pas encore une Yamaha, mais son homogénéit­é est en progrès et le patron du service course italien est convaincu que Dovizioso comme Lorenzo vont pouvoir ajouter sur la seconde partie du championna­t quelques victoires à leur palmarès. Et pourquoi pas ne pas voir Petrucci ou Miller monter eux aussi sur la plus haute marche du podium si l’occasion se présente ? Si la réussite n’a pas toujours été au rendez-vous sur la première moitié de la saison, elle pourrait bien tourner en faveur des Rouges durant l’été, sur des circuits où Dovi avait fait mal à Marquez l’an dernier.

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