Mash Scrambler Chrome De mille feux
Simple et efficace, sexy, pouvons-nous ajouter. Parce que oui, aussi simple soit-elle, la Mash 400 Scrambler Chrome fonctionne au poil tout en sachant s’attirer les meilleures sympathies. D’abord, celles de celui qui se félicitera d’être l’heureux propriétaire d’une jolie machine neuve pour moins de 5 000 €, puis celles des gens qui craqueront sur son passage. OK, elle n’a que de bien faibles revendications mécaniques à étaler, cependant, avec 27,6 chevaux pour 163 kilos tous pleins faits, elle n’est sûrement pas en panne quand on enroule son câble de gaz. Dans l’absolu, il est possible d’affirmer qu’il y en a suffisamment sous le capot pour se faire rafler le permis... Mais cette moto s’apprécie sur bien d’autres plans que celui des performances, évidemment. Son look délicieusement vintage fait mouche au premier coup d’oeil et la prise en main se révèle d’une évidence presque insolente ! En matière d’équipement, là d’accord, c’est « light », très « light », tout juste sacrifie-t-elle l’ABS et l’injection sur l’autel de la modernité. Et encore, son ABS n’est opérationnel que sur la roue avant, le freinage arrière étant régi par un tambour à commande mécanique depuis le pied ! Ah si ! Le compteur kilométrique et son trip journalier s’incrustent en numérique dans un coin du tachymètre rond à aiguille. Refroidissement à air, boîte de vitesses à cinq rapports, démarreur électrique et kick, double amortisseur, soufflets de fourche, plaque numéro au-dessus des compteurs, double combiné amortisseur, pneus à sculptures, sangle en cuir brin sur le réservoir, bouchon du même réservoir de type « Monza », etc. : c’est ça, l’esprit Vintage. Alors certes, on trouvera rapidement le freinage trop juste et agaçants les quelques claquements métalliques engendrés par la chaîne de transmission secondaire sur la protection chrome et de ladite plaque numéro sur les compteurs. Pour qui cherche de vraies sensations d’époque, franchement, là, on n’est pas loin du compte. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’une Mash demande de l’attention pour ne pas vieillir prématurément. Alors, on lui réserve sa place au garage, on la rince après un roulage sur route sale et/ou polluée et on chouchoute la visserie.