Moto Revue

Ajo Digest

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Ancien protagonis­te du championna­t d’Europe, Aki Ajo a mis un terme à sa modeste carrière de pilote en 1996, à l’âge de 28 ans. Après avoir fait ses armes de manager en Scandinavi­e, le Finlandais s’est lancé en GP en 2001 avec Mika Kallio et une 125 Honda préparée par ses soins. Cette année-là, le Finlandais participe à deux courses en wild card, au Sachsenrin­g et à Valence. En 2002, la structure Ajo Motorsport dispute avec Kallio l’intégralit­é du championna­t du monde 125. Cinquième à Jerez, le protégé d’Aki termine la saison avec le statut de Rookie of the year. En 2003, l’équipe Ajo aligne un second pilote avec Masao Azuma. Au mois d’août, Kallio quitte le navire et rejoint l’usine KTM qui a viré Arnaud Vincent. Aki choisit Andrea Ballerini pour lui succéder. Deux mois plus tard, en Australie, l’Italien s’impose devant Azuma, offrant à l’équipe finlandais­e un mémorable doublé. Les années qui suivent sont plus compliquée­s. Ajo s’associe à Malaguti, sans grand succès. Puis en 2007, le team finlandais récupère des Derbi grâce à Gigi Dall’Igna. Résultat : Di Meglio décroche le titre mondial l’année suivante. Deux ans plus tard, Marquez offre un second titre et dix victoires à l’équipe Ajo. En 2011, Zarco n’est pas loin de s’imposer à son tour. Devenue incontourn­able, la structure finlandais­e s’étoffe avec un team B. Grâce à Red Bull et Air Asia, Aki Ajo a les moyens de préparer l’avenir. KTM le choisit pour débarquer en Moto3. Même chose en 2017 quand le constructe­ur autrichien décide de s’engager en Moto2. Entretemps, Cortese sera champion du monde Moto3, comme Binder en 2016. L’équipe finlandais­e décrochera également deux couronnes en Moto2 avec Johann Zarco. En tout, cela fait six titres mondiaux pour Aki Ajo.

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