Stef souffre du « rentrée blues »

«Vacances,j’oublie tout, rien à faire du tout...» Vous vous souvenez peut-être des premières paroles de cette chanson des années 80... On peut discuter si vous voulez de son intérêt sur le plan artistique, mais à l’heure où je m’épanche sur mon clavier pour vous adresser ce petit mot, ce n’est pas à ça que je pense. Non, si cet air entêtant me revient sans cesse ces derniers temps, c’est – vous l’aurez peut-être deviné – parce que justement, les vacances sont finies, et avec elles, l’absence de contraintes et d’horaires auxquels il faut s’astreindre... J’ai remisé les équipements d’été (casque jet, gants légers, petites bottines) pour ressortir du placard ceux de l’hiver, car voilà déjà poindre des petits matins frisquets qui nous piquent les mains et les yeux, et l’obligation de s’harnacher en conséquence. Jusqu’ici, nous avons la chance de vivre une sorte d’été indien que j’espère voir se prolonger longtemps, mais bientôt, les frimas de l’automne reviendront à la charge, avec leur lot de gelées matinales et/ou de bruines glacées qui nous plomberont le moral au moment de prendre le guidon pour aller bosser. Il faudra prendre sur soi, vaille que vaille, et tenir le coup en rêvant à ces petites routes parcourues pendant l’été, des routes plombées de soleil au bord desquelles nous nous arrêtions pour apprécier un point de vue sublime, ces routes quasi désertes, en Lozère et en Ardèche, que nous avions pris soin de sélectionner pour éviter le flot de touristes, et qui nous manquent terriblement aujourd’hui. Allez, courage, haut les coeurs, serrons les dents en attendant le retour du printemps... Stef (email)