Test longue durée
Veste Spidi Métropole
Au début des années 2000, Spidi sortait une veste urbaine qui allait devenir un incontournable en même temps qu’une référence : la Motocombat. Cette dernière allait engendrer une gamme à part entière que Spidi, 15 ans plus tard, décide de renouveler. La veste courte Métropole est donc la première nouveauté chargée de porter haut les couleurs de cette nouvelle génération. En test depuis un an sur nos épaules, le constat s’avère positif vis-à-vis de ce produit, même s’il reste des points à améliorer pour être au niveau de ses prédécesseurs. Jouissant d’une très belle finition, la Métropole attire les regards d’autant plus que sa filiation avec l’univers moto est des plus discrètes, empruntant autant à la mode street qu’à l’univers du ski. Les protections savent se faire oublier et la légèreté de l’ensemble (1,850 kg) rend la veste très confortable à porter, que ce soit à pied ou à moto. Dépourvue de doublure amovible, la Métropole peut se porter dès que les températures diminuent. L’automne et le printemps sont donc ses saisons de prédilection, puisqu’au-dessus des 20 °C, vous la trouverez sûrement trop chaude. Et l’hiver alors ? Eh bien tout dépend de votre terrain de jeu. Si l’essentiel de vos sorties se passent en ville – terrain pour laquelle elle a été pensée –, vous pourrez compter sur elle. Lors de courts trajets à vitesse limitée, la Métropole s’en sort très bien même si le bas de la veste, légèrement évasé, laisse passer quelques courants d’air frais. Un système de serrage ou une jupe coupe-vent viendrait à coup sûr juguler le phénomène. Le col, lui, monte bien haut et assure correctement son rôle sans trop compresser la gorge lorsqu’on porte un tour de cou. De même, l’extrémité des manches est équipée de poignets en bord-côte limitant les infiltrations d’air. Mais si vous imaginiez faire de la route avec la Métropole, sachez que sous les 5 °C, il va vous falloir sérieusement vous équiper en sous-couches techniques. Dès que l’on augmente le rythme, les entrées d’air par le dessous refroidissent le pilote et, sur autoroute par exemple, les sensations deviennent désagréables au bout d’une heure. Côté étanchéité, la membrane H2out de Spidi fait efficacement son travail. À noter tout de même que lors d’une longue averse sur route, nous avons retrouvé les poches extérieures un peu humides. La poche présente sur l’avant-bras, comme nous l’informe un petit sticker, n’est pas étanche. Au niveau des aspects pratiques, nous trouvons donc 6 poches extérieures et 2 poches filets à l’intérieur. Ces deux dernières méritent clairement un système de fermeture tant elles sont lâches et ont du mal à retenir les objets s’y trouvant. n