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Samuel Guy témoigne du soin pris par la DDE à préparer le passage du Tour de France cycliste

Salut à vous. Motard de 62 ans, j’ai passé mon permis à 16 ans, façon

« le tour de la place avec l’inspecteur assis sur le banc » (sic). J’ai toujours possédé une moto sauf pendant 6 ans, le temps de faire deux enfants et

(de monter) une entreprise. J’ai commencé avec une 200 Monet-Goyon de

1954 (toujours en ma possession), je suis passé par des XT et plusieurs Voxan, et après m’être moqué pendant 45 ans de ceux qui roulaient avec cette machine, je me déplace actuellement au quotidien avec une GoldWing Bagger.

Ce petit message pour vous faire part d’un mystère qui s’est produit dans notre lointaine province. Le Tour de France cycliste est passé cet été par notre route nationale, il a emprunté notre rond-point et est reparti par notre départementale. Jusquelà, rien de particulier, le mystère s’est produit pendant la semaine avant son passage. En effet, nos routes et notre rond-point se sont transformés en une véritable fourmilière.

Les fourmis étaient toutes vêtues d’orange et l’activité était intense. Fauchage des abords, balayage de la route, réparation du moindre défaut d’enrobé, nous avons même eu droit à un lavage de l’ensemble du rond-point. Plus une seule trace de gasoil n’irisait son bitume.

Au jour J, les cyclistes sont passés avec la fête qui les devance et les suit... et puis... plus rien ! Les fourmis ont disparu – peut-être rentrées dans leurs fourmilières ? –, mais le gasoil et les graviers sont réapparus. Mon désarroi vient du fait que je viens de constater que le prochainTour de France n’empruntera pas notre rond-point l’année prochaine. Aussi, il faudrait que vous puissiez faire passer aux fourmis orange le message que des cigales sur deux roues rêvent de routes labellisées «Tour de France » toute l’année ! Un dernier message : surtout, ménagez bien le (Jacques) Vivant, ses dessins et son humour me font trop rire ! Samuel Guy (email)