Moto Revue

Kawasaki Z H2

Kawasaki Z H2 / 17 500 €* Ă 220 km/h • 200 ch – 13,6 mkg • Env. 239 kg tous pleins faits *estimation Moto Revue

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C’est lors du salon Tokyo Motor Show que Kawasaki a mis en lumière sa Z H2 pour la première fois de l’histoire. Une moto plus que pressentie et qui, logiquemen­t, éveillait les plus délirantes spéculatio­ns. La H2 R délivre plus de 320 chevaux, la H2 – la version homologuée – brûle la barre des 230 chevaux quand la H2 SX – la plus raisonnabl­e de la famille – se « contente » de 200 unités. C’est donc sur cette variante que Kawasaki s’est basé pour agrandir la famille H2 au moyen de ce roadster totalement déjanté ! À peine un p’tit saute-vent, un grand guidon plat,

200 chevaux et 14 mkg de couple ; il y a dans cette Z H2 comme qui dirait des airs de… banc de musculatio­n !

Reste que l’engin propose, à qui aurait eu les yeux plus gros que les biscoteaux, la possibilit­é de réguler électroniq­uement la puissance à 150 chevaux. Mieux, pour les nostalgiqu­es de la loi francofran­çaise des 100 chevaux, l’électroniq­ue permet également, depuis le menu de contrôle, d’y revenir en bridant jusqu’à

50 % ce culotté roadster à compresseu­r. De type « centrifuge », le compresseu­r voit donc sa turbine de suraliment­ation entraînée mécaniquem­ent (par chaîne) depuis la transmissi­on primaire du 4-cylindres de 998 cm3. On remarque qu’une fois encore, Kawasaki ne s’est pas laissé aller à dupliquer « bêtement » la base existante puisqu’énormément de paramètres ont été développés spécifique­ment pour le modèle. Et si la Z H2 se veut foncièreme­nt plus proche d’une H2 SX que d’une H2, elle adopte bien ses propres spécificit­és techniques comme ce cadre inédit, toujours fait de tube d’acier mais dont la rigidité lui est propre. Aussi constatet-on l’abandon du monobras oscillant à la faveur d’un élément convention­nel repris à la ZX-10R. Le roadster se distingue également au moyen de ses étriers Brembo M4.32 alors qu’il reprend le pavé numérique TFT couleur de la H2 SX SE. 200 chevaux à 11 000 tr/min, 13,6 mkg de couple à 8 500 tr/min : les chiffres font clairement dans le velu, à l’instar de son poids, déjà moins valorisant, de 239 kilos tous pleins faits ! Certes, cela représente un gain de 17 kilos par rapport à la H2 SX mais comme roadster, ça cause ! Très clairement, la Z H2 ne vise pas le segment sportif de la catégorie mais comme appareil à sensations, elle ne devrait pas décevoir ! Oooooh nooooon...

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208 pour 45 kilos de moins tous pleins faits. Les roadsters deviennent fous !
Le bloc à compresseu­r centrifuge est plutôt discret, alors qu’il promet 200 ch. C’est finalement assez peu pour une telle mécanique : la Ducati Streetfigh­ter V4 à moteur atmosphéri­que en revendique 208 pour 45 kilos de moins tous pleins faits. Les roadsters deviennent fous !
 ??  ?? Très similaire à celui de la H2 SX SE, cet afficheur couleur ne manque pas d’allure et propose quelques indication­s ludiques, telles la pression de suraliment­ation, la prise de roulis et d’angle, etc.
Très similaire à celui de la H2 SX SE, cet afficheur couleur ne manque pas d’allure et propose quelques indication­s ludiques, telles la pression de suraliment­ation, la prise de roulis et d’angle, etc.
 ??  ?? La Z H2 rejette le monobras jusque-là habituel pour s’attacher les services d’un modèle conçu sur la base de celui équipant la ZX-10R.
La Z H2 rejette le monobras jusque-là habituel pour s’attacher les services d’un modèle conçu sur la base de celui équipant la ZX-10R.

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