Yamaha Tracer 700
Lancée par en 2016, la Tracer 700 bénéficie pour 2020 de quelques notables évolutions, histoire d’apporter un surcroît de souffle à une carrière qui, commercialement, n’en manque pourtant pas vraiment. La plus remarquable d’entre elles concerne le look de l’engin. Si ses volumes (très compacts) restent les mêmes, en revanche, le design de l’optique de la Tracer 2020 n’a plus grand-chose à voir avec celui de la première génération. Exit les grands feux en amande, nous voici face à des optiques full Leds affinées au maximum qui, fortes de leurs petits feux d’appoint, ne sont pas sans rappeler celles des R1 et R6. Le poste de pilotage révèle lui aussi quelques changements intéressants : l’afficheur numérique, à cristaux liquides inversés, est celui qui attire le plus immédiatement la rétine mais en y regardant de plus près, on trouve d’autres choses très – et même plus – stimulantes au sein de ce poste de pilotage. Le réglage de la bulle (sur 60 mm de haut) désormais actionnable d’une seule main, le guidon, plus large de 34 mm, mais aussi et surtout, juste sous ce guidon, des réglages de fourche. C’est que, de ce côté-là, sa devancière non réglable et insuffisamment freinée en hydraulique ne brillait pas franchement. Tout comme l’amortisseur arrière d’ailleurs. Désormais, celui-ci aussi offre la possibilité de modifier sa précharge et sa détente. Une attention louable qui, on peut l’espérer, améliorera le comportement de la moto en duo (la première génération avait tendance à trop se tasser sur l’arrière lorsqu’elle était lourdement chargée), d’autant que Yamaha a retravaillé la selle passager afin que ce dernier dispose d’un peu plus de place pour ses jambes. Vu le gabarit de l’engin, il ne faut pas espérer accéder au confort d’un gros trail routier, mais voilà qui
Yamaha Tracer 700 / 8 800 €* Ă 180 km/h* • 75 ch* – 6,5 mkg* • 196 kg à sec** **données constructeur *estimation Moto Revue
devrait permettre à cette nouvelle Tracer de la jouer un peu moins collé serré. La dernière évolution dont peut se prévaloir l’engin est la moins visible de toutes puisqu’elle concerne le moteur, retouché pour désormais satisfaire aux futures normes Euro 5. Yamaha assure qu’il n’a rien perdu de son (très bon) caractère dans l’opération mais curieusement, ne communique pas précisément sur ses valeurs de puissance et de couple. Pour rappel, sur la précédente génération, le twin CP2 développait 75 ch et 6,5 mkg de couple. Nous ne serions pas surpris que Yamaha ait eu grand peine à les conserver...