Au Japon, Marquez offre à Honda le titre constructeur
Pour offrir à Honda, dans son jardin de Motegi, le titre de champion du monde des constructeurs, Marc Marquez a dû essorer la poignée de gaz de sa RC213V jusqu’à tomber en panne d’essence juste après avoir franchi la ligne d’arrivée. « J’avais le choix entre deux stratégies, explique l’Espagnol. Soit jouer la course d’attente comme je l’avais fait à Buriram, soit attaquer dès le départ pour essayer de m’échapper afin de prendre de l’avance et ensuite gérer la consommation de ma moto en jouant avec l’électronique. Ayant eu de très bonnes sensations au warm up, j’ai opté pour la seconde. » Seul Fabio Quartararo a réussi à tenir sa cadence. Mais contrairement au pilote Honda qui avait choisi le pneu medium à l’arrière, le Français avait, lui, décidé de s’élancer avec la gomme tendre : « Je me sentais bien et je voulais pouvoir attaquer d’entrée pour ne pas me retrouver en paquet en fin de course. C’était la bonne option car j’ai pu conserver un très bon rythme et garder la pression sur Marc jusqu’au bout. » Le pilote Honda n’a en effet jamais pu se relâcher. « J’ai passé toute la course à essayer de gérer la puissance pour ne pas tomber en panne. Mais à deux tours de la fin, mon voyant d’essence s’est allumé... C’était vraiment limite. » Derrière les deux hommes, Dovizioso a fini en trombe en profitant de la vélocité de sa Ducati. Mais pour l’Italien, il était trop tard pour espérer mieux que la troisième marche du podium.