En Malaisie, Viñales prend sa revanche

Comme en Australie une semaine plus tôt, Maverick Viñales a réussi en Malaisie à prendre un très bon départ sans faire ensuite le yoyo durant les premiers tours. Du coup, Marquez, qui avait pourtant bondi de la quatrième ligne, n’a pas rattrapé son compatriote. « Avec la Yamaha, on peut aller très vite quand on roule seul et qu’on peut prendre la meilleure trajectoire. D’où l’intérêt de pouvoir rouler en tête, rappelle Fabio Quartararo qui rêvait, lui aussi, de filer seul devant en s’étant qualifié en pole position. Avec la Honda, Marquez est capable de faire les mêmes chronos avec des trajectoires différentes, ce qui lui offre plus de possibilités pour doubler. » Aussi décidé que l’était le Français, Viñales a, lui, réussi son envol. « Je n’ai pas commis la même erreur qu’à Phillip Island, se réjouit-il. Je savais que je pouvais partir seul devant, j’en avais un peu plus dans la poche qu’en Australie. Je suis très content car nous continuons à progresser. Depuis quelques semaines, nous avons arrêté d’essayer à tout bout de champ de nouvelles choses sur la moto. On s’est concentré sur la même base, ce qui m’a permis de faire évoluer mon pilotage. » En s’inspirant notamment de celui de Quartararo. « Fabio est capable de passer de la phase de freinage à celle de l’accélération sans transition, note Esteban Garcia, le chef mécanicien de Viñales. C’est ce que nous avons travaillé avec Maverick. » Non sans succès.

Cela faisait neuf ans que Yamaha n’avait plus gagné en Malaisie.