5 ACCESSOIRES indispensables pour voyager avec des bagages
1/ Sangles et araignées
La selle passager et le porte-paquet peuvent devenir un support idéal pour fixer un ou plusieurs sacs. Les traditionnelles sangles à double crochet permettent d’arrimer un bagage sur la selle, à condition que la moto dispose de points d’ancrage. Les filets « araignées » sont une autre option tout aussi efficace. Ils ont l’avantage de pouvoir s’attacher, même sans points d’ancrage en glissant les crochets sous la selle. Ficelé de telle manière, aucun risque de perdre votre sac de voyage sur la route ! D’une manière générale, veillez à ne pas trop charger l’arrière de la moto (selle et top-case) sous peine de délester la roue avant et de subir des effets de guidonnage particulièrement dangereux et désagréables à moyenne et haute vitesse.
2/ Les sacs
Vos propres épaules sont de solides supports pour emporter un sac à dos. Il en existe un grand nombre, spécifiques moto ou non. Les premiers ont la particularité de pouvoir offrir une parfaite étanchéité et un aérodynamisme adapté à la route. Les modèles type « randonneurs » sont intéressants aussi car ils sont dotés de renforts pour le dos et les épaules, et leur répartition des masses a été spécialement étudiée. Mais il faut garder à l’esprit que tout ce que porte la moto est autant de fatigue en moins pour le pilote. Lors du chargement, évitez les objets durs et lourds qui peuvent se révéler dangereux en cas de chute. Petit conseil qui s’applique à tous les rangements cités ici : n’oubliez pas d’emballer vos affaires dans des sacs étanches (type Albal® ou sacs-poubelles) pour les protéger contre la pluie. Quant aux autres sacs à dos ou bandoulières, on vous recommande les modèles « polochons », réputés étanches, et qui se sanglent facilement sur le porte-paquet.
3/ Le top-case
Peu esthétique mais bien pratique, voilà comment pourrait être défini le top-case. Lors de l’achat de ce dernier, veillez à bien vérifier la qualité des attaches et de la structure, où le plastique est peu recommandé, et le métal doit être traité antirouille. En ce qui concerne la « valise » en elle-même, optez pour une coque rigide et étanche, avec joint en caoutchouc. Placez les objets les plus lourds au fond, tout en restant raisonnable. Le fabricant doit indiquer quel est le poids à ne pas dépasser. Car un poids trop important risque de faire céder la structure, voire le berceau arrière du cadre de la moto. N’hésitez donc pas à peser ce dernier sur une balance avant de l’installer sur votre machine. Ne perdez également pas de vue que l’aérodynamisme de l’ensemble sera perturbé, entraînant une modification de la conduite et de la consommation.
4/ Les sacoches latérales
Pour ceux dont la moto ne dispose pas en série ou en option de valises latérales, vous avez alors le choix entre les modèles latéraux rigides, proches du top-case, qui nécessitent de fixer une structure sur le cadre de la moto, et les sacoches en textile. Les premières valises conviennent mieux au baroudeur confirmé qui ne les enlèvera que rarement, tandis que les autres se révèlent très pratiques en cas de départ occasionnel. Attachées par des sangles qui se glissent sous la selle passager, elles sont également nettement moins chères, mais peuvent offrir une étanchéité moindre. De plus, le textile ne dispense aucune sécurité. Lors de leur installation, il convient de bien les arrimer avec les sangles de sécurité. Attention à ceux qui possèdent une machine avec un échappement positionné latéralement : les sacoches ne doivent en aucun cas reposer dessus, sous peine de fondre. Lors du chargement des sacoches (rigides ou souples), veillez à bien répartir le poids entre les deux. Ne perdez pas de vue non plus que la largeur de votre moto s’en trouvera modifiée : attention donc, lors des remontées de files.
5/ Les sacoches réservoir
Autre possibilité : la sacoche réservoir. Il en existe de deux types. Le premier, avec attaches classiques, nécessite l’achat et la pose préalables d’un tapis de réservoir. Pas toujours très jolis – du fait d’une différence de teinte entre le cuir et la couleur originale de votre machine –, ces tapis ont l’avantage de protéger la peinture de votre moto. Le second type de sacoche se fixe directement sur le réservoir à l’aide de puissants aimants situés dans les « pattes » du sac, capables de supporter autant de poids que des attaches traditionnelles. Beaucoup plus rapides à installer et préservant l’esthétisme de la moto, elles ont toutefois le double inconvénient de pouvoir être arrachées au feu rouge par un éventuel voleur si vous ne l’arrimez pas au guidon, et risquent de rayer la peinture du réservoir si des saletés restent accrochées aux aimants.