/ La préparation
Le domaine est vaste et il est même parfois difficile de s’y retrouver, c’est donc éclairés par les lumières de Lionel Branquart, dont la réputation n’est plus à faire, que nous avons exploré cet univers complexe
« Juré, hormis la ligne,
elle est full stock ! » Mouais… La préparation ? Un mystère qui se nourrit autant des discussions de paddock que du véritable travail d’orfèvres reclus dans leur antre. Entre optimisation et fiabilisation, nécessité absolue ou gourmandise mécanique, l’info, l’intox (la triche aussi), on fait le tour de la question.
Point de pénurie de préparateurs à travers la France, sans doute y en a-t-il même un déclaré près de chez vous. Mais comme pour les commerces du coin, il y a du « premier choix » et du « premium ». Et comme le terme « préparateur moto » n'est pas un statut officiellement reconnu par la Chambre des Métiers, il suffit donc de s'autoproclamer préparateur sitôt après avoir coché la case « Réparateur cycle et motocycle » dans le dossier d'immatriculation officiel. Voilà, rejoindre la caste mystique des préparateurs moto n'a donc rien d'extraordinaire... Je sais, ça enlève le brillant de surface mais mieux vaut en être conscient. Reste à distinguer le « vrai bon » de l'imposteur. C'est qu'aujourd'hui, un type (ça peut être une nana, sauf que celles-ci font généralement moins dans l'esbroufe) habilité à éditer une facture après avoir coupé une bavette arrière, monté un silencieux chromé et installé une selle en sky gaufré peut prétendre au titre de préparateur professionnel. Dur, hein ? C'est pourtant vrai... Alors, à moins que l'on considère cela comme un abus de langage, comme s'il s'agissait d'une forme de « vulgarisation », avouons qu'il y a de quoi