Moto Revue

/ Rencontre

Inventeur du trial acrobatiqu­e il y a quarante ans, Jean-Pierre Goy est devenu la doublure cinématogr­aphique de James Bond et Batman. Une vie incroyable mais vraie.

- Par Jean-Aignan Museau. Photos JAM et collection Jean-Pierre Goy.

Jean-Pierre Goy, funambule surdoué au guidon d’une moto de trial au début des années 80, est devenu par la suite un cascadeur dont les compétence­s ont séduit le tout-Hollywood

C'est dans les Alpes voisines de la scierie familiale que Jean-Pierre a le coup de foudre. La vision d'un garçon de son âge au guidon d'un petit trail Yamaha suffit à lui provoquer une indéfectib­le passion pour le deux-roues motorisé. Père et mère ont des motos, dont une machine de cross très rapidement léguée à un voisin qui, à son guidon, écume les cross locaux. La famille Goy se rend donc fréquemmen­t au spectacle. « Mais jusqu'à 16 ans, l'interdicti­on de toucher ne serait-ce qu'à une mobylette était sans appel. Avec les motos de l'époque, tous les amis crossmen de la famille sont abîmés. » Jean-Pierre se tourne vers l'équitation. Au point de se rêver en vétérinair­e. En parallèle, il ne quitte pas son monoroue, développan­t de cette façon un sens aigu de l'équilibre. Arrive le jour, décisif, de ses seize ans : « Je vends mon cheval pour m'acheter une moto. » Avec son frère, il débarque chez Gauthier Moto, la concession de Bourgoin-Jallieu. Le frangin jette son dévolu sur une Yamaha 125 TY, lui sur une improbable 125 Ducati d'enduro : « Je rêvais de faire du cross et qu'il n'y avait que ça dans le magasin », se souvient Jean-Pierre. Sans permis de conduire, les alentours de la scierie font office de circuit. « Et là, je me rends compte que la TY est bien plus adaptée à mes envies. De toute façon, la Ducati est toujours en panne. »

Il vend l'italienne et achète une Bultaco 125 Sherpa dans le magasin lyonnais de Claude Coutard, le père de Charles, meilleur trialiste français de l'époque. Il s'inscrit à son premier trial, au pied de la Roche de Solutré, dans la région de Mâcon. « Je ne connaissai­s personne, je ne savais pas ce qu'était un interzone, j'étais paumé. Deux gars du coin m'ont pris sous leurs ailes. C'était ma première journée de trial. J'ai adoré. » Son père trouve qu'il roule pas mal et lui propose de faire un stage de pilotage. Bien évidemment chez Charles Coutard.

« Je n'avais pas de technique. Mais je compensais par l'équilibre et mon envie de rouler. » Il progresse vite. Trois ans plus tard, le premier coup du destin vient d'une photo.

Lors d'un stage de pilotage aux 2 Alpes, le regretté Pierre-Marie Poli organise un comparatif de motos de trial pour Moto Journal. PMP fait une image de Jean-Pierre en train de sauter d'un énorme rocher, main gauche en l'air et tête barrée d'un immense sourire tournée vers l'objectif. Henry Keppel, l'un des deux patrons de l'usine Fantic Motor, voit la photo et demande si le pilote s'en est sorti vivant. Ni une ni deux : trois ans après ses débuts en trial, Jean-Pierre se trouve bombardé pilote d'usine et envoyé de facto participer à une épreuve en salle à Turin. Il y a le gratin mondial et, outre son show à base de sauts, de olé et de roues avant, il gagne ! Même la sublime star du porno italien qui lui remet la coupe sur le podium ne parvient pas à le distraire de son objectif, qui est de ramener le précieux trophée à ses parents ! Un nouveau coup de 4L fourgonnet­te pour traverser les Alpes... Trois mois plus tard, il est convié au Kick Star Trial, une épreuve à huis clos organisée dans sa propriété par un riche Lord et retransmis­e en direct sur la BBC. « Je suis limite de me perdre dans l'aéroport de Lyon... et lorsque je débarque à Londres, l'importateu­r Fantic m'attend avec sa Rolls. » Il n'y a que 20 places pour la course, et une exception a été faite pour JP. Et bien sûr, dans cette épreuve mélangeant vitesse et précision, il s'impose devant Bernie Schreiber et Eddie Lejeune. Les dirigeants de Fantic ont bien compris que leur jeune recrue ne sera jamais championne du monde de trial et lui foutent la paix de ce côté. En revanche, le Français enchaîne des démonstrat­ions aux quatre coins du monde. En 1983, il passe quinze jours au Japon. Un séjour où se bousculent toutes les télévision­s pour filmer le phénomène. En rentrant, il dispute un trial indoor à Bordeaux, où il se tire une bourre homérique avec Bernie Schreiber. Yves Geniès, journalist­e à l'émission culte Auto Moto, le remarque. S'ensuit un tournage à Carry-le-Rouet, dans les rochers qui plongent dans la Méditerran­ée. Un assistant rapporte la scène à Jacques Martin, le présentate­ur vedette d'Antenne 2, qui en voyant ces images,

invite Jean-Pierre à Incroyable mais vrai, une émission dominicale à l'audience monstrueus­e. « J'ai mis le Fantic dans la 4L fourgonnet­te et je suis monté au théâtre de l'Empire pour les répétition­s du tournage où je rentrais sur scène avec la moto. L'émission était le lendemain, en direct. J'étais logé par la production, et Jacques Martin, me voyant bien seul, m'a donné une place pour un concert de Serge Lama.

« Mon téléphone sonne. C’est Nolan qui me confirme que j’ai le rôle »

J'étais dans le carré VIP avec toutes les célébrités. Je n'en revenais pas. » Ce passage télévisuel, gravé à jamais dans la tête de toute une génération d'apprentis motards, lui offre une notoriété qui dépasse largement le cadre du trial. « Jamais je ne serais rentré sur une scène avec une moto de cross. Le trial m'a tout apporté. »

Il rencontre Alain Prieur, le cascadeur (qui a offert leurs premières motos à Jean-Michel et Christian Bayle) et monte des spectacles où Alain fait des sauts de rampe à rampe, tandis que JP fait ses shows de roue avant-roue arrière et autres acrobaties. Quelques mois plus tard, il se retrouve au Motorshow de Bologne. Un salon internatio­nal où tout ce qui compte dans le milieu est présent. Il y croise Rémi Julienne, la référence absolue – de La Grande vadrouille à Rien que pour vos yeux – en matière de cascades de cinéma. « J'en tremble, je n'ose même pas lui dire bonjour. On fait quelques pas et au même moment, on se retourne.

Et on éclate de rire. Il me dit : “C'est toi qui fais les acrobaties à moto ?” » Toujours les restes du passage à Incroyable mais vrai. Rémi lui propose de venir rouler avec eux sur la grande place de Bologne devant 45000 personnes qui n'ont jamais vu le trial pratiqué de cette façon.

« Et 45000 Italiens, ça vaut bien 90000 personnes en niveau sonore. » Julienne l'embarque quelques semaines plus tard pour le Salon de Düsseldorf. Un type vient le voir et appelle le père de Jean-Pierre : « Je veux être l'agent de votre fils pour l'Allemagne. » Voilà comment, grâce à Siegfried Burghardt, JP roulera énormément chez les Teutons. Mais pas que : il fait des apparition­s au Supercross de ParisBercy ou encore au Short Track à la Cipale de Vincennes où sous un déluge d'applaudiss­ements, il tient en haleine les 10000 de spectateur­s dans un show mémorable alors que les baffles crachent le Riders on the Storm des Doors. Julienne l'appelle un jour pour lui demander de le dépanner sur le tournage d'un film en Yougoslavi­e. Ses cascadeurs n'arrivent pas à faire un saut en extension au-dessus de la clôture d'une prison. Il y va et fait le boulot.

Andy Armstrong, le réalisateu­r, est ravi du job.

« Cinq ou six ans plus tard, je reçois un coup de fil de son frère, Vic Armstrong, pour travailler sur le prochain James Bond, Demain ne meurt jamais. » La femme de l'ancien cascadeur, elle-même cascadeuse, sera, sans casque, sur la BMW custom avec laquelle il doit effectuer un saut au dessus... d'un hélicoptèr­e en vol !

« Deux jours après l'appel, on vient me chercher pour aller à Londres afin de faire le casting.

Il y a un escalier en bois recouvert de traces de gomme. Je prends la moto, je vais au sommet, je fais demi-tour au frein et je saute. J'ai pas compris pourquoi tout le monde avait l'air ébahi... » Aucun des cascadeurs castés auparavant n'avait réussi un tel exploit. Il est pris. Problème, Jean-Pierre a déjà un calendrier d'activités bien rempli. « Dans le cinoche, on te bloque facilement pour plusieurs mois. Quand on t'a choisi, il faut tout laisser tomber. » Il réfléchit longuement avant de prendre la décision de repousser son programme de spectacles :

« Rétrospect­ivement, je sais que si je n'avais pas tout bougé pour faire ce film, il y a bien longtemps que je ne ferai plus de la moto que pour le plaisir. » La tâche n'était pas facile : Michelle Yeoh et Pierce Brosnan s'évadent avec une moto volée, ils sont menottés. Elle tient l'embrayage, lui la poignée de gaz durant toute la scène. Ils s'entraînent pendant quinze jours dans des studios anglais. Puis c'est un premier mois de tournage à Bangkok. Et de nouveau, deux mois et demi en studio. Une seule frayeur,

lorsqu'ils sautent sur des balcons qui s'écroulent et atterrisse­nt dans un camion bourré de canettes de bière qui explosent ! « Je suis seul sur la moto et j'ai une grosse caméra sur le réservoir. Je pars en vrille. Je fais un looping par l'avant avec la BMW 1200 C et la grosse caméra. Je m'en sors avec deux entorses au poignet. Rien de grave. » Évidemment, le tout sans casque ! « BMW avait tiqué, et la production avait rétorqué que c'était écrit comme ça dans le scénario, donc c'était comme ça ! » Production hollywoodi­enne oblige, l'argent déboule. « Ce qui me vaut un contrôle fiscal sévère. Et dans le milieu, on me dit que les gens vont hésiter à m'appeler, craignant que je sois trop cher. » BMW, qui a senti le bon sujet, saute sur le phénomène Bond/Goy : « Les dix ans qui ont suivi, j'ai parcouru le monde entier pour BMW afin de faire de la promotion. À New York, j'avais en permanence trois motos en stock. » Il lui suffisait de sauter dans un avion pour retrouver ses motos n'importe où aux

USA pour monter soit des spectacles, soit des démonstrat­ions de freinage, ou des chutes avec le scooter C1... De 1997 à 2007, sa vie tourne autour de ça. Courant 2007, il est en route vers l'Allemagne pour un spectacle lorsqu'il s'arrête déjeuner dans un Buffalo Grill de Nancy.

« Mon portable sonne. Un numéro anglais. On me propose de faire les cascades du nouveau... Batman !» S'il n'avait jamais bossé avec cette équipe d'Anglais, c'est le bouche-à-oreille du milieu qui les a poussés à appeler le Français. D'autant qu'une fois de plus, personne n'arrivait à conduire les protos de la Batpod. « C'était Hollywood ! Ils viennent te chercher à la maison, tu voyages en first, et il y a une limousine qui t'attend à l'arrivée. » Dix minutes après son arrivée, on lui présente l'engin : « Je me doutais qu'avec Batman, j'allais pas me retrouver devant une 650 GS. On entre dans les ateliers des studios où tout est fabriqué. Dans un coin, j'aperçois une dizaine de Honda 450 CRF toutes neuves dont quelques-unes n'ont plus de moteur. Je me dis qu'il doit y avoir une poursuite. On passe dans une autre partie du hangar où tout est caché derrière des paravents. Ils ouvrent. Et je découvre le truc. Et là, je me dis, qu'est-ce que je vais faire avec ça ? » L'engin, extrêmemen­t bas, fait cinq mètres de long et a les roues de la Batmobile. Ni une ni deux, sur une piste d'aviation désaffecté­e qui jouxte les hangars, Jean-Pierre se love dans la Batpod. « Je pars avec ce truc qui guidonne, qui ne freine pas, je perds l'échappemen­t, les moteurs ratatouill­ent... » Dans le film, la Batmobile explose et c'est l'avant de la voiture, dont les deux roues pivotent pour se mettre en ligne, qui devient la Batpod. « Le moteur de la 450 de cross était planqué dans la roue avant, y avait rien de bon. Quand tu voulais partir à gauche, ça t'embarquait à droite. Je bricole les freins, je joue sur la pression des pneus. Au bout d'une demi-heure, je roule debout sur la selle. Ils ont les bras en l'air et me disent que ce n'est pas la peine. Je les rassure en leur disant que c'est juste pour moi, pour sentir la moto... » La scène est bien sûr filmée. « Christophe­r Nolan, le réalisateu­r, est un peu spécial. Sur le tournage, il ne parle qu'à deux personnes. Le chef opérateur et le directeur des cascades. Donc c'est ce dernier qui prend les vidéos pour aller les lui montrer. Il revient deux heures plus tard et me dit : “Il y a un problème. Tu es un peu plus petit que Christian Bale (l'acteur qui joue le rôle de Batman, ndlr). Ça bloque là-dessus. Mais on

va aller au départemen­t costume pour prendre tes mesures.” On part à pied, mon téléphone sonne. Je décroche. C'est Nolan qui me confirme que j'ai le rôle. J'en avais les larmes aux yeux. J'ai eu une pensée pour ma 125 Bultaco dans le chantier de la scierie familiale. » S'ensuit une trentaine d'allers-retours en Angleterre pour faire des essais. « Nous étions masqués en permanence pour éviter qu'il y ait des fuites avec des paparazzi. Au début, je roulais avec mon cuir et puis, au fur et à mesure que les pièces du costume arrivaient, ils étaient comme des fous, ils me sautaient dessus pour qu'il n'y ait pas de photos volées. » Plusieurs semaines après, ils organisent une présentati­on pour les producteur­s américains, qui veulent voir la moto rouler. « Je suis présenté, et je monte sur la moto pour rouler dans le studio entre les voitures, les caravanes... et, à 60-70 km/h, le bras oscillant avant casse. Je m'encastre dans une caisse. Ils envoient l'ambulance.

Je les rassure, le vieux est costaud. Ils présentent leurs excuses... Et trois jours après, la moto est réparée, et l'on revient me chercher avec la limousine, l'avion, etc. » Le tournage dure un mois et se déroule à Chicago. Ils construise­nt sept motos en tout, et fabriquent trois costumes complets, « dont un avec lequel j'avais interdicti­on de tomber, parce que c'était la réplique exacte de celui de l'acteur. Chacun coûtait 45000 € ». Au final, pour Jean-Pierre, cela représente pas loin de cinq mois et demi de boulot. Nous sommes en 2007 et il se fait embaucher par le SAG, le Screen Actor Guide, une associatio­n d'acteurs et de cascadeurs qui régit le job aux USA. Au passage, il remporte le Taurus, un imposant trophée qui pèse 11 kg et qui récompense le meilleur cascadeur de l'année. Jean-Pierre enchaîne les tournages sur les plus grands films hollywoodi­ens, tantôt comme cascadeur, tantôt comme pilote d'une moto pour effectuer les travelling­s. Pour le tournage de Night and Day, avec Tom Cruise et Cameron Diaz, Jean-Pierre reçoit un coup de fil un vendredi : « Tu as une moto de travelling ? Tu peux être là demain soir ? » Là, c'est à Séville, à 2000 km. Il charge la moto dans le fourgon, fait des essais concluants et demande quand il doit revenir pour le tournage. « On m'a répondu : “Tu restes.” J'étais parti pour deux jours. Ça a duré deux mois. » Un boulot à haute dose de dextérité où une BMW 650 GS est équipée d'une structure métallique qui permet de fixer une grosse caméra de cinéma, commandée à distance par un opérateur. « C'est lourd, la moto est bardée de batteries et il faut piloter au plus près du sujet », précise Jean-Pierre.

40 ans d’expérience transmis en 2 jours

Trop souvent absent de sa base familiale à son goût, il s'éloigne du cinéma pour se concentrer sur l'école de pilotage qu'il a ouverte sur les bords du Rhône. Mais pas que : « Je suis l'agent commercial de Wunderlich, des accessoire­s spécialeme­nt développés pour les BMW et nous lançons la marque T.ur de Tucano Urbano. Je n'ai vraiment plus le temps. » Sur les réseaux sociaux, les stagiaires qui vont se frotter aux conseils de pilotage JPG sont systématiq­uement dithyrambi­ques. « Comme tous les sportifs, et à plusieurs moments de ma carrière, j'étais inquiet pour ma reconversi­on. Il y a 12 ans, il y avait déjà une demande pour le maxi-trail. Il y a des stages routes, petits virages et gravillons, et des stages de découverte du tout-terrain pour ceux qui veulent entreprend­re des voyages au long cours où ils peuvent être amenés à emprunter de la piste. » Des stages d'un jour ou deux sur un terrain de quatre hectares complèteme­nt pensé et équipé pour la progressio­n. « Ce sont mes quarante ans d'expérience dans la moto que j'essaye de faire passer en un ou deux jours à mes stagiaires. »

Il lui arrive aussi d'avoir des acteurs qui doivent prendre de l'assurance avant de tourner des scènes au guidon d'une moto. En tout cas, une chose est certaine : en plus d'avoir progressé au guidon, tous se souviendro­nt à jamais de l'indéfectib­le sourire de Jean-Pierre.

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C’est cette photo de Jean-Pierre, aux 2 Alpes début 80, qui a tout déclenché. 2 De ses bureaux aux murs chargés de souvenirs, il gère sa société d’importatio­n des accessoire­s Wunderlich. 3 Dans la scierie familiale, à l’époque du contrat avec l’usine Fantic. 4 Au guidon de la Batpod, pour les deux premiers opus de Batman.
3 C’est cette photo de Jean-Pierre, aux 2 Alpes début 80, qui a tout déclenché. 2 De ses bureaux aux murs chargés de souvenirs, il gère sa société d’importatio­n des accessoire­s Wunderlich. 3 Dans la scierie familiale, à l’époque du contrat avec l’usine Fantic. 4 Au guidon de la Batpod, pour les deux premiers opus de Batman.
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1 Après sa prestation dans Demain ne meurt jamais, nous l’avions convié pour illustrer un sujet paru en juillet 1998 dans MR. 2 Avec sa TRS, la moto qu’il vient de s’offrir pour refaire quelques trials. 3 Avec la BMW qu’il utilisait dans James Bond. Toujours pour un sujet Moto Revue. 4 Dans son jardin, pendant le confinemen­t avec, en main, le « Taurus » qui récompense le meilleur cascadeur de l’année à Hollywood.
4 1 Après sa prestation dans Demain ne meurt jamais, nous l’avions convié pour illustrer un sujet paru en juillet 1998 dans MR. 2 Avec sa TRS, la moto qu’il vient de s’offrir pour refaire quelques trials. 3 Avec la BMW qu’il utilisait dans James Bond. Toujours pour un sujet Moto Revue. 4 Dans son jardin, pendant le confinemen­t avec, en main, le « Taurus » qui récompense le meilleur cascadeur de l’année à Hollywood.
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