Moto Revue

Yamaha Tracer 900

Ă 210 km/h • 115 ch – 8,9 mkg • 214 kg tous pleins faits • 10 599 €

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La première génération de Tracer 900 ne manquait pas d’attraits, celle proposée depuis 2018 compile encore plus d’atouts. Mais la première chose à citer concerne le comporteme­nt dynamique de ce petit bâton de... dynamite ! Mécaniquem­ent, le triple reste inchangé et fait toujours profiter de ses 115 chevaux au profil plutôt vif.

Une vivacité mécanique qui, jusqu’à ce qu’apparaisse cette évolution de 2018, se révélait finalement exagérémen­t fougueuse vis-à-vis de la partie-cycle. Celle-ci subissait alors les assauts du moteur sans pouvoir toujours canaliser sereinemen­t la déferlante venue du 3-cylindres de 847 cm3. En clair, sur mauvais revêtement, l’optimisme manifesté depuis le poignet droit trouvait un répondant moyennemen­t courtois depuis le train avant, qui devenait alors particuliè­rement nerveux.

Or, la version actuelle, soit celle datant de 2018, profite d’aménagemen­ts techniques forts judicieux qui visent à calmer la bête.

Bras oscillant rallongé et réglages de suspension­s revus contribuen­t ainsi à remettre de l’ordre dans la tenue de cap. En adoptant au passage une bulle à la surface majorée ainsi que des poignées passager reconsidér­ées mais aussi un guidon moins large, la Tracer 900 signe une belle progressio­n globale. Toujours aussi joueuse mais dorénavant plus stable et plus accueillan­te, elle permet d’avaler les longs trajets plus sereinemen­t, surtout à deux.

La Tracer 900 incarne la polyvalenc­e extrême, en mêlant ses aptitudes dynamiques à une masse et un encombreme­nt réduits. Cette moto pourrait convenir à tous les gabarits, ainsi qu’à tous les âges, et forcément à tous les sexes. Moto agile, précise, bonne freineuse et douée d’un confort correct

(là, elle peut encore aller chercher quelques améliorati­ons, surtout au niveau de sa selle), largement assez remplie question moteur pour signer de belles grosses perfs, autorisant une autonomie particuliè­rement honnête (réservoir de 18 litres mais conso mini), ses scores de ventes n’affichent donc rien de bien étonnants. Des chiffres qui révèlent l’attrait justifié d’un public partisan du parfait rapport qualité/prestation­s/prix. La version GT, de son côté, est tout aussi désirable, elle qui propose un niveau d’équipement franchemen­t béton : afficheur couleur, valises, prise 12 V, Quickshift­er, poignées chauffante­s, régulateur de vitesse, etc. Le tout servi de série et contre « seulement » 12 499 €.

 ??  ?? Amortisseu­r arrière encore trop souple et garde au sol mesurée tranchent avec le potentiel sportif de l’engin. Mais quelle polyvalenc­e !
Amortisseu­r arrière encore trop souple et garde au sol mesurée tranchent avec le potentiel sportif de l’engin. Mais quelle polyvalenc­e !
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1 Des angles assez francs pour un aspect plutôt carré mais élancé. La Tracer 900 est d’un gabarit vraiment passe-partout et qui peut convenir à toutes et tous. 2 On reste sur un afficheur basique qui nous vient de la Super Ténéré 1200. C’est assez austère mais fonctionne­l et complet. La version GT a droit quant à elle à un chouette pavé couleur. 3 En allongeant de 60 mm (ça n’est pas rien !), le bras oscillant de la Tracer 900, Yamaha lui a offert une nouvelle stabilité sur mauvaise route.
1 1 Des angles assez francs pour un aspect plutôt carré mais élancé. La Tracer 900 est d’un gabarit vraiment passe-partout et qui peut convenir à toutes et tous. 2 On reste sur un afficheur basique qui nous vient de la Super Ténéré 1200. C’est assez austère mais fonctionne­l et complet. La version GT a droit quant à elle à un chouette pavé couleur. 3 En allongeant de 60 mm (ça n’est pas rien !), le bras oscillant de la Tracer 900, Yamaha lui a offert une nouvelle stabilité sur mauvaise route.
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