La version équipée à l’essai
Facile et agile, un trail de moyenne cylindrée convient aux débutants comme aux plus raisonnables pour l’initiation au voyage. Encore faut-il qu’il dispose de la bagagerie ad hoc. Voge a pensé aux « aventuriers » en proposant une version tout équipée de la DS 500 ou, en accessoires, deux généreuses valises et un top-case aluminium très « mode », facilement démontables. Avec armes et bagages, la grenouille qui devient presque aussi grosse que le boeuf est encore plus valorisante. À l’usage, le motard solo ne tarira pas d’éloges à son endroit. Les sacoches de 35 litres (chacune) qui s’ouvrent par-dessus permettent d’enfouir plus que le nécessaire. Et le topcase de 40 litres se montre pratique, même si tous les intégraux n’y entrent pas. Bonus, on peut retirer la clef sans verrouiller les serrures. Le duo est moins rose. La largeur des sacoches latérales gêne l’accès à bord du passager qui a ensuite du mal à loger correctement ses pieds sur les repose-pieds. Le top-case, pas assez reculé et dont les charnières se font sentir dans son dos, l’oblige à se pencher en avant sur une selle déjà dure et glissante. Bref, on a connu mieux... Mais l’importateur travaille déjà sur un repositionnement de la bagagerie. Le modèle a tout à y gagner puisque son moteur, malgré sa cylindrée modeste, et sa partie-cycle s’accordent plutôt bien de la surcharge qui leur est imposée.
quelques kilomètres d’autonomie revendiqués. Le phénomène n’entache heureusement pas les trajets quotidiens, plus courts.
Gage de caractère ou d’un manque de filtration, les vibrations présentes dès 4 000 tr/min seront diversement appréciées. Dommage, car le moteur insatiable donne envie de jouer et de jouer encore. Coupleux au rythme de la balade, joyeux à celui de l’attaque, il met en exergue un remplissage exceptionnel et son allégresse à l’abord des hauts régimes qu’il aime tutoyer : de quoi attiser la passion des jeunes (d’esprit), plus que n’importe quel quatre-cylindres ou cylindrée supérieure bridée pour le A2 !