En Aragon, Rins prend le bon wagon

À Barcelone, Alex Rins et Joan Mir avaient fait parler d’eux en montant de concert sur le podium, ce que le constructeur japonais n’avait plus vécu depuis 2007. Cette année-là, c’est Vermeulen et Hopkins qui, à Misano, avaient fini ensemble dans le Top 3. « Je dois dire que ce résultat a fait beaucoup de bien à toute l’équipe, avait commenté Davide Brivio en Catalogne. Tout le monde bosse dur chez Suzuki, sur les Grands Prix, mais aussi au Japon. Sans eux, rien ne serait possible. » Ne manquait plus qu’une victoire. C’est Alex Rins (photo) qui l’a offerte aux siens sur la piste d’Alcañiz au terme d’une remontée qui restera dans les annales. Dixième sur la grille de départ, l’Espagnol pointait en effet en quatrième position à l’issue du premier tour. Deuxième au cinquième tour, il a pris les commandes de la course trois boucles plus tard en débordant Maverick Viñales. À Barcelone, Rins avait déjà fait sensation en remontant de la treizième à la troisième place. Cette fois, aucun adversaire n’a été en mesure d’entraver sa marche victorieuse. « Ce succès n’est qu’une juste récompense pour Alex, glisse Brivio. N’oublions pas que lors des tests de pré-saison, il était extrêmement rapide. Sa fracture du bras à Jerez a totalement gâché son début de saison. Nous sommes vraiment heureux de le voir aujourd’hui récompensé pour ses efforts et son abnégation. » Désormais rétabli, Rins tire aussi profit du très bon comportement de sa Suzuki avec des pneus Michelin pourtant toujours aussi délicats à faire fonctionner.