LA PRISE EN MAIN...
Premières impressions
Il y a la première réaction qu’elle suscite auprès de nous autres, professionnels du domaine, mais quoi qu’il en ressorte, c’est sa capacité à faire parler les gens qui n’y connaissent rien, ceux qui ne s’intéressent même pas à notre microcosme, qui en dit le plus long. En effet, elle provoque un véritable effet « whaou », cette GoldWing. Certes, c’était déjà le cas avec l’ancienne génération, mais là, en plus de son gabarit (plus compact cela dit que celui de la précédente génération), la Honda interpelle par ses lignes plus tendues, son moteur si impressionnant et son intrigant train avant. Thomas : « En plus d’être une belle machine à voyager, c’est un véritable objet conversationnel qui suscite l’intérêt et la sympathie des non-motards. Bref, elle fait bonne impression auprès de quasiment tous ceux qu’elle croise. » Et d’après Bruno, « même si la Gold reste une machine qui en impose, qui peut intimider, par rapport à sa devancière, elle se veut beaucoup plus avenante ». Petit bémol : la capacité d’emport qui a nettement diminué attire légitimement les foudres des férus de la génération précédente.
Poids et encombrement
Moins encombrante et bien moins lourde que sa devancière, cette Gold reste un sacré morceau, prompte à provoquer des sueurs froides à n’importe quel motard en phase de découverte. Plus encore si l’on en vient à s’engager dans une manoeuvre sur sol gravillonné par exemple. Pour autant, à l’usage et avec un minimum d’habitude, la problématique liée à son poids et son encombrement s’estompe quasiment entièrement. Thomas : « La marche arrière s’avère très secourable sur les manoeuvres de stationnement et dès que la moto est lancée, son centre de gravité bas permet de la placer facilement, même à basse vitesse. Sur le plan de l’encombrement, elle ne m’a pas mis moins à l’aise que n’importe quelle autre GT moderne. Lors d’une circulation en inter-files, elle se comporte avec autant d’aisance qu’une BMW R 1200 RT. »
Bien sûr, il faut rester vigilant à l’usage quand les conditions de circulation se font moins fluides, qui plus est lorsqu’on embarque un passager qui dépasse les 80 kilos. L’avis de Bruno se résume ainsi : « Plus étroite et plus légère certes, mais avec un poids qui reste spectaculaire. Toutefois, le mode d’emploi est beaucoup plus limpide et on est directement mis en confiance quelle que soit la vitesse à laquelle on évolue. On manoeuvre alors la Honda avec concentration, bien aidé par cette marche arrière beaucoup plus intuitive qu’auparavant. »