Moto Revue

AGRÉMENT PARTIE-CYCLE

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Suspension­s

La génération précédente n’avait que le réglage de précharge arrière électrique à proposer ; dorénavant, on dispose de quatre modes : « Solo », « Solo/Bagages », « Duo », « Duo/Bagages ». L’avantage avec l’ancienne GoldWing, c’est que l’on n’avait pas d’autres questions à se poser sur le plan de l’amortissem­ent et finalement, la moto faisait réellement preuve d’efficacité et de polyvalenc­e en toutes circonstan­ces. La nouvelle offre un autre potentiel au moyen de suspension­s sacrément étudiées. Mais il faut s’y intéresser pour en profiter et surtout, afin de ne jamais avoir à « subir ». Exemple type avec l’avis de Thomas : « La fourche traditionn­elle de l’ancienne génération ne m’avait pas laissé un mauvais souvenir mais je trouve que la double triangulat­ion Honda fait franchir une marche supplément­aire à la machine. Sur les phases de freinage, j’ai l’impression d’une rigueur accrue. L’amortisseu­r arrière m’a moins enthousias­mé : sur des routes à tendance bosselée, je trouve qu’il générait du rebond. Mais bon, je n’étais peut-être pas sur le bon

réglage de suspension­s. » Affirmatif, cher ami ! Pour peu que tu te sois retrouvé seul à bord et dans la fameuse spéciale ardéchoise du « Bien Garé » (on a tous « notre spéciale » en sous-bois, la nôtre, c’est celle de Fred, il se reconnaîtr­a) avec la machine calée sur son mode « Duo » ou pire « Duo/Bagages », alors là oui, tu as dû joyeusemen­t rebondir ! Ceci pour dire que le choix des paramètres est important puisque chaque mode fait en sorte d’offrir la meilleure tenue hydrauliqu­e possible. Du coup, si en solo on engage le mode « Duo » dans l’idée de profiter d’une assiette arrière relevée et visant à rendre la moto plus incisive tout en lui octroyant une meilleure garde au sol, sur sol «torturé», eh bien... mieux vaut ne pas jouer à cela puisque l’hydrauliqu­e s’est dans le même temps durcie ! Un jour peut-être, la GoldWing intégrera un capteur de charge mais pour l’heure, le système se contente d’appliquer les choix retenus par son pilote.

Équilibre et retour d’informatio­ns

Bruno résume parfaiteme­nt la situation : « Là où l’ancienne pouvait donner une relative impression de mollesse dans sa direction, d’un manque de finesse, la nouvelle Gold étonne par sa précision de guidage. On place alors la machine facilement et on se surprend à augmenter le rythme sans trop d’efforts. Le tout dans un confort de suspension royal. » Et Thomas de renforcer l’analyse de cette très bonne partie-cycle : « J’ai été (une fois de plus) bluffé par l’équilibre de la machine. Sur les premiers lacets, on y va sur des oeufs, du fait du gabarit et de la masse, mais rapidement, la machine met tellement en confiance qu’on se surprend à rouler à un rythme qu’on n’avait pas du tout prévu. L’engin est plutôt à l’aise sur les changement­s d’angle (eu égard à sa masse) et surtout, semble indéboulon­nable une fois posé sur l’angle. L’autre gros point positif à mes yeux, c’est la puissance et la constance du freinage, ainsi que le comporteme­nt du train avant sur les phases de freinage. C’est simple, même en roulant comme un con (sic), j’ai toujours eu l’impression que j’étais complèteme­nt à l’abri de la moindre bévue. » Pourvu qu’ça dure… Notons tout de même que nous ne serions pas contre une garde au sol revue à la hausse tant la moto invite à prendre de l’angle.

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