Moto Revue

Lorent Drawing passe la seconde

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Connu dans le milieu pour ses aquarelles mettant en scène des pilotes de renom aussi bien que d’anonymes passionnés, Lorent Drawing n’était, jusqu’à présent, accessible que via les réseaux sociaux. Il lance son site Internet lorentrawi­ng.com et nous dit à quel dessein... Lorent, on a l’impression que dans le milieu de la moto, beaucoup de gens ont entendu parler de toi, mais finalement, assez peu te situent...

Oui, c’est probableme­nt l’effet réseaux sociaux : cela fait sept ans que je fais des aquarelles motos et que je les présente sur les réseaux.

Sept ans que les gens s’intéressen­t à ce que je fais, que j’échange avec eux, mais tout cela est... comment dire... un peu gazeux. C’est ce qui m’a donné envie de monter un vrai site, avant peut-être d’aller vers quelque chose d’encore plus matériel.

Pour ceux qui ne te connaissen­t pas encore, d’où viens-tu et que fais-tu exactement ?

Je suis un autodidact­e dans le domaine du dessin. J’en fais depuis que je suis gosse. La moto, j’ai découvert ça plus tard, vers la trentaine. Rapidement, les deux passions se sont mises à dialoguer entre elles : j’ai commencé à dessiner ma propre moto, à l’époque une 999, puis celles des potes, puis celles des potes de potes et comme ça, jusqu’à dessiner des pilotes de GP, certains que j’ai eu l’occasion de rencontrer, par exemple au Grand Prix de France.

Comment naît un dessin de Lorent Drawing ?

Ça naît le plus souvent d’une photo ou d’un ensemble de photos et ensuite ça prend vie, petit à petit, chaque soir, quand je rentre du boulot. Techniquem­ent, j’utilise de l’aquarelle. J’avais commencé par le feutre, mais rapidement, c’est l’aquarelle qui m’a semblé la plus à même de retranscri­re ce que j’ai en tête. Ça me permet d’être précis sans être dans le photoréali­sme. Ça offre aussi beaucoup de latitude pour donner du mouvement au dessin. C’est ce que j’essaie de faire en le déstructur­ant un peu...

Tu travailles sur commande ?

Pas seulement : je dessine encore spontanéme­nt, par exemple quand j’ai envie de faire un Doohan ou un Zarco. Mais oui, ça m’arrive de plus en plus de répondre à des commandes personnali­sées. Des boîtes comme Deus ex Machina ou des gens qui veulent garder un souvenir autre qu’une simple photo.

Dans ces cas-là, ça se passe comment ?

Les gens me contactent, on discute. Ils m’envoient soit une photo qu’ils souhaitent me voir transforme­r, soit un ensemble d’images dont je vais me servir pour composer ma peinture. Par exemple, une ancienne moto sur sa béquille que je représente plein angle aux mains de son ex-possesseur.

Tes aquarelles sont-elles des oeuvres uniques ?

Oui, je ne fais aucune reproducti­on.

Dernière question, ça coûte combien un original de Lorent Drawing ?

Ça débute à un peu moins de 200 €.

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