Moto Revue

BMW R 1250 RT

- Par Thomas Loraschi et Thierry Traccan. Photos DR.

Pas de machine inédite dévoilée pour l’instant du côté de BMW. À défaut de surprendre, la marque allemande joue de son big flat et met à jour quelques classiques, à commencer par son emblématiq­ue RT.

La précédente évolution de la RT est plutôt récente (2019) mais, instaurati­on de la norme Euro 5 oblige, il était nécessaire à BMW de revoir cette année sa copie afin que l’engin passe la nouvelle norme et garde sa position hégémoniqu­e sur le segment GT. Brisons le suspense sans tarder : les ingénieurs munichois y sont visiblemen­t parvenus pleinement, le flat de la bavaroise conservant dans cette configurat­ion Euro 5 tout de sa puissance et de son couple (136 ch, 14,5 mkg) et cela, sans augmenter d’un iota sa cylindrée. Une surprise ? Disons plutôt une conséquenc­e heureuse de la technologi­e ShiftCam (levée et calage variables des soupapes d’admission en fonction du régime moteur) à l’oeuvre sur le Boxer allemand depuis deux ans. Mais ne jouons pas les blasés, car la RT millésime 2021 en réserve d’autres, de surprises.

La plus spectacula­ire concerne son afficheur, désormais complèteme­nt numérisé et incarné par un écran couleur encore plus grand que celui – déjà très bon – installé sur la R 1250 GS.

Une taille maousse qui lui permet d’intégrer la navigation GPS à la façon des berlines de la marque. Deux autres nouveautés puisent, elles aussi, leur inspiratio­n à la source automobile : le régulateur de vitesse adaptatif (apte à moduler la vitesse de la moto en fonction du trafic) et le bloc optique à diodes électrolum­inescentes (plus fin qu’auparavant dans son dessin). Toujours au chapitre électroniq­ue, cette nouvelle RT annonce des progrès multiples tant sur sa dotation de série (ABS Pro modernisé, apparition d’un mode moteur « éco » en plus des modes « pluie » et « standard ») que sur les (toujours nombreuses) options (ESA Dynamic peaufiné, tout comme l’éclairage en virage, la connectivi­té avec le smartphone et le système audio). Les esthètes préféreron­t toutefois s’attarder sur le nouveau dessin du carénage avant, censé améliorer les performanc­es aérodynami­ques de l’engin tout en dégageant davantage la vue du pilote. Un carénage qui habille une partie-cycle inchangée : Telelever et Paralever sont toujours de la partie.

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 ??  ?? Les dimensions de l’afficheur numérique (près de 26 cm en diagonale) permettent de bénéficier de la navigation GPS en plus des informatio­ns habituelle­s (vitesse, régime moteur, trips, etc.).
L’afficheur est le changement notable au niveau du poste de pilotage.
Visuelleme­nt, c’est essentiell­ement son bloc optique affiné qui distingue cette nouvelle RT de sa devancière.
Modernisée et toujours aussi puissante, la nouvelle RT a tout pour poursuivre son règne sur le segment GT, d’autant que la concurrenc­e l’a largement déserté.
Les dimensions de l’afficheur numérique (près de 26 cm en diagonale) permettent de bénéficier de la navigation GPS en plus des informatio­ns habituelle­s (vitesse, régime moteur, trips, etc.). L’afficheur est le changement notable au niveau du poste de pilotage. Visuelleme­nt, c’est essentiell­ement son bloc optique affiné qui distingue cette nouvelle RT de sa devancière. Modernisée et toujours aussi puissante, la nouvelle RT a tout pour poursuivre son règne sur le segment GT, d’autant que la concurrenc­e l’a largement déserté.

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