BMW R18 Classic
BMW R18 Classic / 25 450 € Ă 170 km/h • 91 ch* – 16,1 mkg* • 365 kg* pleins faits Disponibilité 1er semestre 2020 - *données constructeur
Quelques semaines après le lancement commercial du custom R18 (essai à lire dans le précédent numéro de Moto Revue), voici déjà une déclinaison de l’engin qui pointe le bout de son nez : la R18 Classic. Une surprise ?
Pas franchement : BMW n’a jamais caché son souhait de décliner cette plateforme en plusieurs modèles. Et d’ailleurs, ces dernières semaines, des photos volées nous étaient parvenues d’un prototype orienté tourisme, visiblement en phase finale de développement. Non : la vraie surprise, c’est que ce n’est pas cet engin que BMW entend lancer en 2021. Le proto arborait un généreux carénage de tête de fourche façon Harley-Davidson Street Glide. La R18 Classic qui nous apparaît ici ne s’abrite, elle, que derrière un parebrise amovible constitué d’une simple feuille de plexiglas.
Des aptitudes au tourisme donc, mais plutôt limitées. Intermittentes même, à l’image de la selle passager déposable en un tournemain et des valises latérales (15,5 litres chacune) également amovibles. D’autres caractéristiques distinguent cette version Classic de sa cousine custom : les dimensions de la roue avant (16 pouces au lieu de 19, 130 mm de large pour le pneu au lieu de 120), l’éclairage, qui se pare de deux optiques additionnelles, l’assise, rehaussée de 2 cm pour culminer à 71 cm du sol et les échappements latéraux, qui abandonnent leur ligne généreusement fuselée pour un profil tubulaire moins charmant, mais davantage compatible avec la bagagerie. Tout le reste est identique à la version custom, ce qui pour les oublieux signifie : même réservoir (16 litres), mêmes périphériques maousses (49 mm de diamètre pour la fourche), même gabarit XXL (avec cela dit 10 kg de plus sur la balance) et évidemment même flat refroidi par air et huile. Le plus gros jamais construit par Béhème : un ravissement pour les yeux, une présence remuante pour le jarret (avec un tel couple de renversement) mais au final, un très bon caractère, modulable d’une simple pichenette au guidon : doucereux sur les modes pluie et standard, fort en gueule sur le mode Rock, plus permissif. Bref, vous l’aurez compris, cette Classic a vraisemblablement de quoi nous faire aussi bonne impression que le custom qui vient de la précéder, d’autant que comme ce dernier, elle se veut modulable et personnalisable à souhait.