LE « CLASSIC » EN FRANCE
Casque et bottes modernes n’empêchent pas de remonter le temps au guidon d’une Yamaha MX 360 2-temps à double amortisseur d’avant l’ère « YZ ».
sortie des chaînes en 1974, est la dernière moto de cross produite par la marque aux diapasons avant l’apparition des YZ. Là encore, la restauration a cherché à donner vie à l’engin, quitte à prendre quelques libertés. Partie-cycle d’époque, avec toujours 100 mm de débattement, double amortisseur et freins à tambour, mais moteur de la 360 cm3 deux-temps en lieu et place du
247 cm3 d’origine. Cette moto a gagné des épreuves de championnat du monde en 1973 avec le Suédois Håkan Andersson. Dernière de la liste mais pas la moins intéressante, la Yamaha 250 YZ 1995 « Damon Bradshaw » replica de Rick Doughty lui-même. La moto est aux couleurs flashy de l’époque et semble raide neuve. Refroidissement liquide, fourche inversée, hauteur de selle largement plus élevée que sur les deux mamies, la wyzee en jette et fait presque trop moderne comparée aux deux autres ! Elle a pourtant 25 ans… L’ancêtre de la Husqvarna de Jason Anderson n’est pas blanche, mais remportait toutes les courses à son époque.
Valse à quatretemps
De manière logique, la première moto à essayer est la BSA. Son propriétaire explique la procédure de démarrage puis pointe du doigt un détail qui a son importance : le sélecteur de vitesses est à droite, le frein AR à gauche ! Ah, oui, quand même… Une fois en selle, on est frappé par l’étroitesse de la moto. L’absence de Facile de rouler en France sur une machine ancienne dans le cadre d’organisations aussi bien huilées que votre machine ! Il existe un championnat de France « vintage », « classic » ainsi qu’un Trophée de France « évolution & prototype » selon l’âge de la moto. Sans oublier des épreuves hors championnat comme le Trophée Moreau (15/16 octobre), le MX Master Legends (11/12 juin dernier) ou les courses « classic » dans le cadre du Kenny Festival (17/18 septembre). Plus d’infos : www.ffmoto.org ; www.afamclassic.com ; www.leguidevert.com.
refroidissement liquide, ça a du bon ! La position, bien qu’assez près du sol, n’appelle pas de critique. L’engin est de toute façon tellement éloigné de nos standards habituels qu’on ne cherche pas à se trouver en terrain connu. Mais bon, c’est une moto, y’a un guidon, deux roues, alors autant y aller ! Traverser le parking ne pose pas de problème même si l’embrayage ne connaît pas le mot progressivité. Il paraît qu’on n’est pas tenu de s’en servir sur le circuit, tant mieux ! Première ligne droite, du gaz. Le moteur émet un bruit rauque tout à fait agréable. On tourne encore la poignée, le bruit devient