Moto Verte

Stefan Everts

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Pour avoir un pilote de très haut niveau, il faut un bon budget.

saison Privé de top pilote cette le retrait après la blessure puis Everts de Ben Townley, Stefan team manager et les perspectiv­es évoque sa position de de moyens financiers… d’un team en manque

Il faut du temps pour réussir, mais aussi de l’argent ce qui semble manquer au team Suzuki en GP!

« Oui, ce n’est pas simple car pour avoir un pilote de très haut niveau, il faut un bon budget. Certains constructe­urs ont mis beaucoup d’argent sur la table et ont créé une inflation au niveau du coût des pilotes, ce qui rend les choses difficiles pour certains teams. C’est une des raisons pour lesquelles je mise sur des jeunes que je veux amener au plus haut niveau. C’est toujours un risque car on mise sur quelqu’un sans être sûr à 100 % que c’est le bon choix, qu’il gagnera et ensuite qu’il nous restera fidèle. »

Tu signes des contrats de longue durée pour éviter qu’une fois formés ils ne partent à la concurrenc­e ?

« On essaye de travailler dans ce sens et c’est pourquoi je veux vraiment avoir un super team où les pilotes se sentent si bien qu’ils n’ont pas envie d’en partir ! Je pense que le système que je construis avec le groupe de personnes qui forment ce team va dans cette direction, et on voit avec Bas (Vaessen) et Jeremy (Seewer) qu’ils s’y plaisent et obtiennent de bons résultats. »

Quelle sera ta stratégie en 2017 ?

« On va annoncer d’ici peu nos pilotes pour la saison à venir. On aura un plus gros team en MX2, à savoir trois pilotes MX2 et un pilote EMX2. Du côté du MXGP, Kevin est encore sous contrat avec nous pour la saison prochaine et l’on verra pour le second pilote. Jasikonis, qui a remplacé en cours de saison Townley, est jeune, a faim et ne coûte pas cher. Il aura peut-être sa chance. »

Il y a beaucoup de choses à changer dans le team?

« Ce n’est que ma première saison à ce poste et j’observe. Dans notre accord, il était prévu que je garde le staff en place la première année mais pour l’an prochain, il y aura quelques changement­s. Je veux trouver les bonnes personnes qui partagent nos idées et qui rament dans la même direction. Je veux que tout le monde travaille en osmose, dans la bonne humeur. Quand on gagne, il faut que chacun partage ses succès et soit fier. »

Sylvain t’a donné toutes les clés?

« Sylvain a construit un superbe team. Il est aussi d’une autre génération. Certaines choses n’ont pas évolué depuis longtemps et dans un monde qui bouge, il faut suivre les nouvelles tendances. Je suis sans doute plus ouvert que lui à ces évolutions, mais pour tout ce qui concerne l’aspect technique, je ne peux rien faire de mieux. Par ailleurs, c’est important d’apporter de la nouveauté, de faire parler de Suzuki en bien. Le monde change, on doit aussi changer au même rythme que la société. »

Il te reste un peu de temps pour ton fils Liam ?

« Il commence à rouler de plus en plus, mais je ne veux pas lui mettre de pression. Il va passer en 85 après avoir connu sa première grosse blessure avec une fracture de la clavicule. Il veut que je sois avec lui quand il va s’entraîner mais je n’ai pas toujours le temps. Heureuseme­nt mon père reste impliqué, il aime toujours la compétitio­n, l’entraîneme­nt avec les pilotes. Il tient une place importante dans ce team. » MOTOVERTE /

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