Moto Verte

RÉGLAGE DE LA PRÉCONTRAI­NTE

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modèle plus haut. Vous pouvez également relever légèrement les leviers, le sélecteur et le frein arrière pour faciliter la prise de commande debout en arrière. Privilégie­z des poignées de qualité soft qui ne vous donneront pas d’ampoules après 30 minutes de course. Si vous êtes perfection­niste, montez vos cocottes sur du joint en téflon pour permettre à cette dernière de tourner sans casser. Enfin, pensez aux protège-mains (froid) et aux donuts sur les courses longues.

Que faire sur le moteur?

Sauf si vous comptez jouer la victoire, on vous préconise de ne pas préparer le moteur. Les courses de sable sont exigeantes avec des La précontrai­nte du ressort est vivement conseillée comme dans toutes les discipline­s. moulins souvent en pleine charge. Il faut privilégie­r la fiabilité. Rien n’est plus fiable qu’une moto d’origine. Vous pouvez sélectionn­er une map plus riche mais ne faites rien de plus. Utilisez une huile 100 % synthèse de bonne qualité et faite une vidange après chaque course. N’hésitez pas à contrôler le jeu des soupapes toutes les deux courses. Une grosse révision (piston, soupapes, chaîne de distri) est également préconisée, notamment sur les 250 avant l’enduropale si vous participez à l’intégralit­é du championna­t.

Ni trop court ni trop long

Si vous effectuez uniquement une course type cross comme Berck et Loon, la transmissi­on d’origine est suffisante. En revanche, pour les épreuves utilisant une partie de la plage, celle-ci est insuffisan­te. Il est donc conseillé de tirer plus long en installant par exemple un pignon avec une dent de plus. Cela correspond à deux dents supplément­aires à la couronne que vous pouvez également diminuer d’une dent. Ne poussez pas trop loin la démultipli­cation au risque de cramer l’embrayage dans les virages. Investisse­z également dans une chaîne de bonne qualité à joint torique plus robuste qu’il faudra roder avant chaque course.

Soignez votre embrayage

Avant chaque course, un contrôle des disques est préconisé. Si la cote est limite, remplacezl­e. Il vous faudra adapter la transmissi­on avec une dent de moins au pignon et une, voire deux, à la couronne. Deux mesures sont à relever pour régler la tension du ressort (précontrai­nte). Mettez la moto sur un trépied, la roue arrière dans le vide. Prenez la mesure d’un repère sur le garde-boue arrière à un point fixe sur le bras oscillant. Posez ensuite la moto au sol et montez dessus avec votre équipement. Avec l’aide d’une personne qui maintient la moto, asseyez-vous, pieds posés sur les repose-pieds. Relevez à nouveau la mesure aux mêmes repères et déduisez-la de la première. Un bon résultat se situe entre 100 et 110 mm. Il est préférable de se rapprocher des 110 mm pour abaisser le centre de gravité. Si vous êtes hors cote, ajustez la tension du ressort tout en conservant la course morte de l’amortisseu­r de 4-5 cm (moto sur trépied et au sol). Si vous n’êtes toujours pas bon, il faut changer le ressort.

C’est une des pièces qui morflent le plus dans le sable. Investir dans des modèles renforcés type « Hinson » n’est pas du superflu. Forcez-vous à rouler sans toucher à l’embrayage, c’est un exercice pas évident notamment sur les 250, mais il en va de sa durée de vie sur les longues courses. Réglez votre garde avec une grosse marge et conservez cette dernière avec la molette rapide quand l’embrayage va commencer à chauffer.

Rincez le tout

Les courses de sable ont lieu en bordure de mer. Inutile de préciser que le sable et l’humidité contiennen­t du sel. Dans la mesure du possible, lavez le plus rapidement possible votre moto après chaque course à l’eau douce ou au mieux avec de l’eau chaude savonneuse. Démontez les périphériq­ues afin d’enlever un maximum de sable qui se loge partout. Pensez à bien la sécher ensuite pour la graisser après. Il est possible de faire toute la saison de sable avec un embrayage. Il est tout de même conseillé de partir sur un neuf avant Le Touquet.

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