Moto Verte

LE PILOTAGE

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Pourquoi Moussé, Van Beveren ou encore Chapelière font-ils jeu égal sur les courses de sable avec les top pilotes mondiaux ? Car la silice requiert un pilotage spécifique propre à la discipline qu’il est bon d’acquérir si vous ne voulez pas que la plage se transforme en enfer.

Réussissez votre envolée

Inutile de faire chauffer à outrance le moteur avant le tomber de la grille. Préservez la mécanique et l’embrayage. Contrairem­ent à la terre, placez votre corps au milieu de la selle, les bras détendus et le buste droit. Adaptez l’ouverture des gaz en fonction de la texture du sable plus ou moins humide. L’arrière aura tendance à chasser alors portez votre regard loin devant et serrez la moto avec vos jambes. Avec le bruit des motos, vous percevrez difficilem­ent le son de la vôtre. Partir en première est un gage de sécurité. Attention également à ne pas faire cirer l’embrayage car la roue risque de creuser le sable. Enfin, méfiez-vous du passage de la grille si elle est en bois pour ne pas glisser dessus.

Affrontez les ornières

Contrairem­ent à la terre, les ornières n’ont pas de grosse incidence sur la moto. Dans du sable mou, elles se forment et se déforment au fil des passages des concurrent­s. C’est donc à vous de faire votre propre trace sans vous soucier des ornières existantes à condition qu’elles ne soient pas trop profondes (ndlr : appels de sauts). Il est primordial de ne pas couper les gaz. Restez mobile sur la moto en la serrant avec vos jambes et en regardant le plus loin possible. Délestez l’avant pour ne pas être guidé dans les ornières déjà existantes.

Virez inter sans planter

Si votre condition vous le permet, privilégie­z les virages intérieurs. On parle de votre condition physique car ce sont les intérieurs Les longues lignes droites vierges de trous ne durent qu’un certain temps. Préparez-vous à surfer sur les vagues après une heure de course.

qui se défoncent le plus vite. Il faut freiner plus fort et relancer la machine mais c’est la trace la plus rapide. Abordez le virage assis au milieu de la selle avec de l’angle pour rester dans l’ornière en délestant l’avant à l’aide de l’accélérati­on. Pensez à élargir votre trace pour éviter les trous. Il vaut mieux freiner tôt et accélérer tôt plutôt qu’arriver en catastroph­e et planter de l’avant.

Virez exter’ sans planter

Si votre objectif est la consistanc­e plutôt que la performanc­e, les extérieurs représente­nt la meilleure option. Ils sont certes moins rapides mais sauront économiser votre physique. L’objectif est de conserver un maximum de vitesse en entrée de virage, debout ou assis en arrière sur la moto, et de prendre suffisamme­nt d’angle pour ne pas sortir de la piste. La ré-accélérati­on doit être constante, progressiv­e et le regard doit porter loin pour anticiper la prochaine difficulté. Les ornières n’ont pas de réelle incidence sur votre pilotage. Gardez une bonne vitesse, serrez votre moto et regardez loin, tout ira bien.

Freinez la machine

Vous verrez rarement les roues arrière bloquées lors des phases de freinage. Il n’est prescrit qu’en cas d’urgence. Le rapport de freinage avant arrière se situe autour des 20/80 % lorsque la piste est propre. Par la suite, couper les gaz suffit à ralentir votre moto. Placez-vous sur l’arrière, serrez les jambes et verrouille­z les bras pour éviter les coups de raquette à cause des trous. Ce sont ces derniers qui sont difficiles à négocier car ils se forment de plus en plus tôt sur la piste. Il est conseillé de garder un filet de gaz pour les survoler et non les subir à l’image des pilotes de supercross dans les whoops.

Surfez les vagues

La piste sans vague n’est qu’une utopie que l’on trouve sur les premières minutes de course, ça devient très vite un champ de mines rythmé par des vagues omniprésen­tes. Si Demeester a passé des milliers d’heures Le départ est primordial sous peine de se retrouver dans les bouchons. Soyez attentifs à vos adversaire­s autour de vous et gardez votre ligne.

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