TON AVIS SUR…
« Je suis un peu le cross, surtout Livia. On parle plus du motocross que de l’enduro parce que c’est bien plus facile de communiquer dessus. Chez les filles, il y a un bon niveau en motocross. Livia porte haut les couleurs de la France. J’ai évidemment aussi suivi les exploits de Romain Febvre la saison dernière. Mais je trouve que l’enduro est de plus en plus médiatique. Motors TV fait un super boulot sur les épreuves. »
« Je ne pense pas qu’on pourrait retrouver chez les filles le phénomène qu’on rencontre chez les garçons où la plupart des top pilotes d’enduro viennent aujourd’hui du cross. Une fille qui fait du cross n’aime pas forcément monter sur un tronc d’arbre. Livia a essayé et elle n’a pas aimé. Et puis il faut savoir faire un minimum de mécanique. En général, les filles qui viennent du cross ont une belle vitesse en spéciale, le souci, c’est qu’il faut y arriver à la spéciale. C’est plus compliqué dans les bois pour une fille. En cross, on arrivera toujours à la fin de la course. »
« C’est une copine et j’étais hyper contente de la voir revenir en enduro. Elle a vite repris son niveau et j’ai été très déçu qu’elle se blesse. C’est pas de chance. Elle ne reprendra pas la moto, c’est dommage. C’est un grand nom de la moto et ce n’est pas demain la veille que quelqu’un va aller chercher autant de titres qu’elle. C’est la surdouée. » La classe Endurogp : « Je trouve ça bien, mais il faut conserver les autres catégories pour ne pas perdre trop de pilotes. S’il y a moins de pilotes, les courses ne vont pas être aussi belles, déjà que je trouve qu’elles le sont un peu moins ces dernières années. Il y a plein de pilotes qui ont du talent, mais pour gagner l’endurogp, il va falloir plus que ça. »
« Il y a des choses qui me font plus peur que d’autres, mais je pense prendre quand même pas mal de risques et débrancher. Malgré tout je reste dans la limite du raisonnable parce qu’il faut que je sois le lundi au boulot. Je pense avoir une condition physique et musculaire qui me permet d’éviter de me faire mal à chaque fois que je tombe. La moto est pour moi moins dangereuse que le cheval. »
« Cette épreuve me fait envie, en revanche, la course aux sponsors moins. Quand je vois comment mon ami Xavier De Soultrait, pourtant très bon dans ce domaine, en a bavé, ça ne m’attire pas. Et puis, j’ai un peu peur que mon petit gabarit soit un problème. » Les environnements masculins : « Je me sens bien dans les environnements masculins. Il n’y a pas toutes ces histoires de gonzesses (rire…). Quand on va faire une course où il n’y a que des filles, ça se tire tout de suite plus dans les pattes. J’aime les choses simples et rester qu’avec des garçons ou au moins avec un nombre limité de filles, ça réduit les histoires. Et le milieu de la moto n’est pas si macho que ça. »
« Je fais de la moto le dimanche et le lundi. Pendant la semaine de boulot, je vais à la piscine deux midis par semaine. Je cale le soir deux séances de cardio et si c’est possible, une sortie trial. » MOTOVERTE /