24 H TT QUELLE MOTO
Le retour des 24 H TT, ce sera pour octobre, avec MV ! Une moto pour une telle endurance se doit d’être fiable, confortable et facile à utiliser. La machine doit être saine, en parfait état aussi bien sur le plan mécanique moteur qu’au niveau partie-cycle. On peut y ajouter des astuces « gain de temps » mais voilà déjà les bases d’une préparation spécifique. Les outils n’ont pas fini de chauffer !
Roues/pneumatiques
Les roulements doivent être en bon état, neufs de préférence. Vérifiez les rayons et leur tension, sans oublier de les contrôler régulièrement pendant l’épreuve. Respectez le couple de serrage des axes de roues. Trop serré et ça endommage les roulements. Contrôlez les jantes sur une moto ayant déjà roulé. À la moindre fêlure, il faudra investir dans une nouvelle jante. Pas de contraintes réglementaires pour les pneumatiques, optez pour un arrière cross à profil mixte (ou souple si la météo est pluvieuse) équipé d’une mousse. Un pneu enduro FIM est plus limité en accroche. Idem à l’avant avec là aussi une mousse. Un pneu arrière ne fera pas les 24 heures. Une paire de roues complètes de rechange est quasiment indispensable. C’est plus rapide pour le changement de pneu et appréciable sur une casse (rayon, disque, etc.). Trois pneus arrière et deux avant, voilà le quota de gomme à prévoir. Ils ne seront pas forcément tous utilisés mais une vilaine coupure est vite arrivée.
Éclairage
Pour les meilleurs, le but est de pouvoir rouler aussi vite la nuit que le jour. Si on laisse ça aux prétendants à la victoire, l’éclairage nécessite quand même une attention particulière et doit être le moins vulnérable possible. De nombreux types de plaque-phares sont commercialisés. Si un modèle à double halogène peut faire l’affaire, cela reste un peu juste. Le must, mais c’est plus onéreux, c’est les versions avec ampoule Xenon. Comptez minimum 350 euros la plaque-phare et moitié moins pour le modèle halogène. Sur base cross, il peut être nécessaire de changer le stator et d’installer un régulateur, tout dépend du modèle et de l’année. Il faut aussi un feu arrière efficace. Sur une enduro, conservez le feu d’origine puis ajoutez, fixé au garde-boue, une ou plusieurs bandes/barrettes silicone de leds rouges, dispo chez les accessoiristes moto route/tuning. L’organisateur sera intransigeant. Pas d’éclairage avant ou arrière et la moto sera immédiatement stoppée. Un faisceau électrique de secours est le bienvenu. À l’arrière comme à l’avant, il ne sera pas inutile d’installer deux circuits séparés afin d’isoler au moins une ampoule.
Freins
Prévoyez des plaquettes de rechange. Sur 24 heures, un ou des changements seront nécessaires et si les conditions météo se dégradent, la terre peut devenir abrasive et le remplacement deviendra incontournable. Une astuce pour un changement rapide consiste à remplacer la vis BTR et le cache par une vis de huit qui se dévisse plus rapidement. Contrôlez les serrages et l’état des axes de plaquettes. Vérifiez les niveaux de liquide de frein. Une purge est indispensable si le liquide est usagé. Investir dans un disque oversize n’est pas indispensable, les éléments d’origine étant souvent de qualité. Évitez le protège-disque avant. C’est pratique contre les projections mais ça peut vite nuire après un accrochage. Si la météo est pluvieuse, un disque arrière plein sera le bienvenu.
Protections
Un sabot moteur enveloppant, avec de préférence pour les quatre-temps un trou pour l’accès au bouchon de vidange, des protège-radiateurs de qualité, voilà pour les