Moto Verte

Jeffrey Herlings reprend l’ascenseur…

Implacable leader du MX2 ces dernières années, Jeffrey Herlings a vécu une transition plutôt difficile en MXGP. Blessé et relégué dans le peloton en début de saison, l’officiel KTM s’est retroussé les manches pour revenir sur le podium et tenir ce rôle qu

- Par Pascal Haudiquert. Photos KTM

Jeffrey, quelle analyse fais-tu de cette première partie de saison ?

« J’ai foutu ma saison en l’air avec cette blessure à la main aux Internatio­naux d’italie à Ottobiano. Car si l’on regarde les points marqués depuis Valkenswaa­rd, j’en ai pris autant qu’antonio (NDR : 295 pour Antonio, 298 pour Jeffrey) et je n’ai raté qu’un podium en France où je n’ai pas eu trop de chance avec une chute au départ. Depuis Valkenswaa­rd, je suis constammen­t aux avant-postes et je marque de gros points. Espérons que ça va continuer ainsi ! L’objectif aujourd’hui est de prendre cette seconde place au championna­t et être prêt au cas où il arriverait quelque chose à Antonio. Je ne l’espère pas bien sûr, mon premier objectif est juste d’obtenir les meilleurs résultats possibles jusqu’à la fin de saison. »

Mentalemen­t, ce début de saison n’a pas dû être facile ?

« Pas vraiment, car en allant au Qatar, je savais que cela allait être compliqué. Je ne savais même pas si j’allais être capable de rouler. J’ai sauvé quelques points en me disant que cela allait être compliqué pendant trois ou quatre courses, jusqu’à ce que je n’ai plus de douleur à la main. Et puis le premier podium est arrivé à Valkenswaa­rd, et depuis je ne l’ai quasiment plus quitté. Ce qui m’énerve, c’est que j’ai déjà terminé cinq fois second d’un GP et donc premier perdant… Mais j’espère bien en gagner encore quelques-uns d’ici la fin de saison. »

En passant en 450, tu as changé ta façon d’aborder les courses ?

« Honnêtemen­t, j’ai sous-estimé le niveau du MXGP et de mes adversaire­s. Je pensais que ce serait plus facile pour moi. Je me voyais facilement dans le top 3 alors que même pour finir 4e ou 5e, tu dois vraiment te battre. Tous les pilotes MXGP du top 15 sont très bons, ils ont quasiment tous gagné des GP et le niveau est à la fois relevé et homogène. On a beaucoup appris depuis le début de saison et je vais encore apprendre jusqu’au dernier GP pour arriver encore plus fort l’an prochain. On expériment­e des choses sur la moto. Moimême je tente des choses pour que cette saison me soit le plus profitable possible pour le futur. L’objectif est d’être prêt pour la saison prochaine puisque, comme je l’ai dit cette année, je ne peux gagner le titre que s’il arrive quelque chose à Tony. »

Il y a d’autres différence­s majeures entre les deux catégories ?

« Les gars ont tellement d’expérience, du premier au quinzième ! Ils savent toujours ce qu’il va se passer car ils ont un jour ou l’autre eu l’expérience de la même situation. En 250, la plupart des pilotes sont jeunes, comme des chiens fous, et ne tiennent pas toujours la distance alors qu’en 450, personne ne lâche rien jusqu’au dernier virage. D’un autre côté, je pense que la 250 KTM est au-dessus du lot, ce qui n’est pas tout à fait le cas en 450 où les Japonaises sont très proches de la KTM. Toutes les usines travaillen­t fort dans cette catégorie et l’on n’a plus le même avantage qu’en 250. On a une des meilleures motos en 450, si ce n’est la meilleure, mais la concurrenc­e est beaucoup plus proche. »

On sait qu’en 250, tu étais un bourreau de l’entraîneme­nt. C’est pareil depuis que tu es en 450?

« Oui, on a toujours bossé dur, en 250 comme en 450. Je n’ai pas changé mes méthodes de travail, je roule beaucoup et tant que je peux, comme on l’a encore vu à Ottobiano où je n’ai rien lâché jusqu’à ce que je m’écroule à l’arrivée de la seconde manche. À chaque fois que je monte sur la moto, c’est pour donner le meilleur de moi-même, y compris après une blessure, et même si elle n’est pas totalement guérie. Je pense que je mérite l’argent que je gagne avec tous ces efforts ! Je me donne toujours à 100 %, je fais toujours le job pour lequel on me paye. »

Que s’est-il passé à Ottobiano où tu as dû être emmené par les secouriste­s à l’arrivée de la seconde manche ? On t’a rarement vu dans cet état ?

« J’étais cuit comme un oeuf ! Ce fut un weekend très frustrant. J’étais venu pour gagner en Italie même si je savais que Tony serait fort chez lui, ce qu’il a d’ailleurs prouvé. En fait, la chaleur m’a tué, et si d’habitude on récupère vite d’un coup de chaud, ce ne fut pas le cas pour moi puisqu’en arrivant au Portugal, je m’en ressentais encore. J’étais arrivé à Ottobiano malade. J’avais déjà pris un coup de chaud dans la semaine en faisant du jet-ski aux Pays-bas. J’avais vomi dans la nuit. Je suis un peu blanc de peau, pas vraiment habitué à m’exposer au soleil et sur une piste aussi exigeante pour le corps, la lumière s’est éteinte en seconde manche ! »

On a déjà vu des courses se disputer dans des conditions extrêmes comme en Thaïlande, mais on ne t’avait jamais vu dans cet état !

« Oui et comme je le disais, ce fut frustrant parce que jusque-là je n’avais jamais autant souffert. Je me souviens de la Thaïlande en 2015. Il faisait hyper chaud et j’avais souffert, mais pas à ce point. Il faisait chaud fin juin aux Pays-bas, entre 30 et 35°, pas loin de ce qu’on avait à Ottobiano et cette défaillanc­e était inattendue… Du coup, entre Ottobiano et Agueda, je suis resté calme. Un peu de vélo tous les jours et peu de moto pour laisser mon corps récupérer. Car ce n’est pas très bon pour l’organisme de prendre un coup de chaud. Je suis allé sur internet et j’ai lu qu’il fallait être vigilant car cela pouvait être mortel si la températur­e de ton corps atteint les 42°. Après la seconde manche, mon corps était à 40,9° et j’ai donc pris les choses très au sérieux. Courir, c’est toute ma vie, mais je tiens vraiment à celle-ci ! »

En t’écoutant, on a l’impression que tu as pris un coup de vieux ?

« Non, mais cela fait peur de lire des choses pareilles car on n’y pense pas vraiment tant

que ça ne t’arrive pas ! Et là je me dis que s’il y avait eu trois ou quatre tours de plus, je ne sais pas ce qu’il se serait passé. On a beau être très affûté au niveau de la condition physique, on peut se retrouver en mauvaise situation. Heureuseme­nt, cela n’arrive pas souvent ! Mais franchemen­t ça fait peur. Une fois que j’ai laissé tomber ma moto après l’arrivée de la seconde manche, je ne sais plus trop ce qu’il s’est passé. Apparemmen­t, je n’ai pas perdu connaissan­ce mais je ne me souviens de rien entre le moment où j’ai franchi la ligne d’arrivée et celui où j’ai entendu à la sono “Antonio Cairoli sur le podium” alors que j’étais sous la tente médicale. Il y a un trou de 7 à 8 minutes. A priori, je parlais aux gens autour de moi mais je ne m’en souviens pas. »

Physiqueme­nt, tes anciennes blessures ne te font pas trop souffrir maintenant que tu roules en 450?

« Que tu tombes avec une 250 ou une 450, tu peux te faire très mal. Il n’y a pas une grosse différence de vitesse entre une 250 et une 450. C’est juste qu’il est plus facile de tomber en 450 parce que pour aller vite avec cette moto, tu dois être à 100 % côté physique. C’est beaucoup plus facile de franchir la limite sur une 450, tu dois en permanence respecter ta moto, être prudent et rouler “smooth”. Chez KTM, on a la chance d’avoir une super moto. Je suis vraiment heureux de faire partie de cette famille depuis tant d’années. »

Quand on te voit rouler sur la 450, tu as un pilotage plus coulé et moins agressif que sur la 250?

« Tu es obligé car si tu roules gaz en grand, tu ne sais pas combien de temps tu vas rester en selle ! »

Tu manques un peu de réussite aux départs avec la 450 ?

« Oui, je galère un peu et ce n’est pas dû à la moto puisque Tony, Glenn (Coldenhoff) et les Husqvarna sont souvent devant. Notre moto est bonne, c’est donc moi qui aie un souci et on y travaille. Lors des trois derniers GP, je suis toujours parti dans le top cinq, il semblerait que nous ayons trouvé la solution. »

L’an dernier, dès que tu es monté en 450, tu as gagné des courses, que ce soit au MX des Nations ou au SMX. Finalement, ce ne fut peut-être pas une bonne chose de gagner si vite en 450 car tu as pris de suite confiance?

« C’est vrai. Gagner aux Nations ma catégorie avec une seconde place et une victoire, battre Dungey au SMX sur un terrain qui lui est plus familier qu’à moi, tout cela m’a mis en confiance, peut-être trop, et de ce fait, je n’ai peut-être pas été assez concentré cet hiver quand je m’entraînais. Est-ce aussi cela qui a provoqué ma blessure à Ottobiano ? Comme je le disais, j’ai déjà beaucoup appris cette saison et je vais encore apprendre d’ici la fin du championna­t. C’est un peu fou, je suis dans ce paddock depuis maintenant huit ou dix ans et chaque jour tu continues d’apprendre ! »

Tu disais que le championna­t est joué mais tu sais mieux que quiconque avec tes blessures qu’il n’est jamais joué tant que tu n’es pas titré et que tout peut arriver ?

« C’est sûr. Mais aujourd’hui je suis quatrième d’un championna­t dont le leader est Tony qui n’est pas stupide. Il ne fait jamais d’erreurs et roule très propre. D’un autre côté, je sais aussi qu’en 2015, si Jordi

« Je vais resigner avec KTM un contrat pour les 3 ans à venir plus une option pour 2021… »

« J’ai bossé comme jamais pour perdre du poids et revenir au top. »

ne m’avait pas sauté dessus à Loket, je ne me serais pas déboîté la hanche et je n’aurais pas perdu le titre ! Il y a une chance minime que Tony puisse avoir un problème, ce que je ne souhaite pas bien sûr, et si quelque chose devait lui arriver, je dois être le mieux placé pour saisir l’opportunit­é. »

Tony te surprend cette année?

« Non, pas vraiment. Beaucoup de gens le pensaient fini. Moi-même, parfois, en le voyant rouler l’an passé comme par exemple au Mexique ou aux USA, je pouvais penser qu’il ne gagnerait plus, mais je savais aussi que s’il a huit titres mondiaux, ce n’est pas par hasard ! Il est dans un bon team, il a une bonne moto, il prend toujours de bons départs, il est très consistant et il se blesse rarement donc il a tout ce qu’il faut pour être encore champion ! »

Tu vas continuer à te battre!

« Oui et l’objectif est de rester au maximum sur le podium. Je sais que sur un circuit comme Loket, ce sera difficile pour moi de gagner, mais sur des pistes comme Lommel ou Assen, j’espère bien accrocher quelques succès. Je veux finir un maximum de courses sur le podium et bien finir le championna­t. »

Comme Antonio, tu es officiel KTM mais pas dans le même team. Vous avez la même moto, les mêmes réglages, le même soutien ?

« On est chacun dans un team différent mais au final, c’est quasiment le même puisque nous sommes factory KTM. On a tous les deux le même objectif, gagner. Mais on sait aussi qu’il est plus proche que moi de sa fin de carrière puisqu’il va avoir 32 ans et que cela fait plus de quinze ans qu’il est là. On bosse pour le même constructe­ur, mais chacun dans notre team car on veut tous les deux gagner ! »

On imagine aisément que tu aimerais le battre avant qu’il ne prenne sa retraite?

« Définitive­ment ! Jusque-là il a pris le meilleur sur moi, même si je l’ai battu à plusieurs reprises ! On a déjà eu quelques beaux duels cette année. C’est vraiment dommage que j’ai débuté la saison blessé

car le championna­t pourrait être plus disputé. L’an prochain sera différent ! »

Comment sont vos relations ?

« On est tous les deux dans le team officiel KTM depuis 2010, donc on a toujours été proches dans le team et à l’usine. C’est notre huitième année en tant que voisins mais c’est la première fois qu’on est rivaux directs. On se respecte. À Ottobiano, j’aurais pu le blockpasse­r, il aurait pu faire de même mais on s’est battus sans jamais aller au contact. On veut tous les deux gagner, mais on est aussi là pour faire gagner KTM avant tout. »

D’une façon générale, les pilotes sont plus cleans sur la piste en MXGP qu’en MX2 ?

« En MX2, tout le monde était clean avec moi. Il n’y a qu’avec Ferrandis que j’ai eu des problèmes. À plusieurs reprises, il a essayé de me sortir au départ et je peux le comprendre car il avait alors de bonnes chances de gagner. En MXGP, si tu essayes de sortir un pilote au départ, il y en a quinze qui te passent devant et que tu devras redoubler. En MX2, il y avait Jonass et Seewer en plus de Ferrandis, mais là en MXGP, tu as Febvre, Gajser, Desalle, Nagl, Paulin, Bobryshev, Strijbos… »

En MX2 tu étais clairement l’homme à battre, tout le monde voulait avoir ta peau !

« C’est vrai, et Ferrandis l’a fait une fois. Moi je l’ai battu je ne sais pas combien de fois… Il m’a battu à Arco, et pour parler de lui, je suis surpris de le voir faire si bien aux USA. Je ne le voyais pas si à l’aise. Il fait de bons résultats et je suis content pour lui. Je ne sais pas s’il m’aime beaucoup, mais je le respecte. On est deux battants, sur et en dehors de la piste. Il a une mentalité de tueur et c’est pareil pour moi ! »

L’amérique, ce n’est pas là qu’est ton futur ?

« Non, je suis bien en Europe. »

Tu passes ta vie sur une moto. Tu ne commences pas à être blasé?

« Non, mais parfois je me demande combien d’années encore je vais tenir. Je suis vraiment surpris de voir combien Tony Cairoli est

toujours motivé après une quinzaine de saisons de compétitio­n au plus haut niveau, sans véritable break puisqu’il n’a été blessé qu’une seule fois au genou. Il est aussi un peu chanceux puisqu’il n’a pas besoin de trop s’entraîner pour rester compétitif, il n’a pas de problème de poids et il peut manger tout ce qu’il veut ! Mais continuer à gagner des Grands Prix et mener le championna­t t’oblige quand même à faire beaucoup de sacrifices et j’ai beaucoup de respect pour lui. C’est assez incroyable, je ne sais pas si à 32 ans j’arriverai à faire cela ! »

Tu viens de parler de poids, de nourriture… De ton côté, tu dois faire attention à tout cela ?

« Oui. Par exemple, quand je suis rentré du Mexique où j’avais terminé dans les quinzièmes, je me suis dit “c’est inacceptab­le” et j’ai bossé comme jamais pour perdre du poids et revenir au top. J’ai fait attention à tout : le sommeil, la nourriture, l’entraîneme­nt… On a testé encore et encore pour retrouver ma place. Je sentais que si je ne me reprenais pas, cela n’allait pas aller. Je pense que c’est le problème du motocross. Tu dois être vigilant vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, mois après mois, année après année. Et c’est pourquoi Tony me surprend ! »

Tu arrives à prendre un peu de temps pour toi l’hiver ?

« Cet hiver, non, et je le paye un peu aujourd’hui. Après les Nations, il y a eu le SMX, puis du testing, et ensuite j’ai voulu me préparer pour la Red Bull Knock Out, une course sur plage que je voulais faire aux Pays-bas et on s’est retrouvé en décembre. Il ne restait qu’un mois et demi avant les Internatio­naux d’italie, et trois mois avant le premier GP. On n’a donc jamais arrêté de bosser et comme je n’ai pas fait de break, mon corps n’a pas récupéré et je me suis même fait une inflammati­on du poignet. Je pense que je vais prendre un peu de temps pour moi cet hiver car les saisons sont de plus en plus longues ! »

Tu vas faire quoi après le dernier GP, juste le MX des Nations ?

« On n’a pas encore fait de planning. Ça dépend si je veux faire du supercross ou pas ? La question reste posée. Je veux d’abord finir la saison de GP et on verra si je remets les bottes ou pas pour quelques courses ! Je veux aussi me faire retirer la plaque qui m’a été posée dans la main après ma blessure à Ottobiano. »

Tu travailles depuis l’an passé avec Joël (Smets). Comment ça se passe entre vous ?

« Je suis plus proche de lui que je l’étais de Stefan (Everts). Notre relation est différente. On a eu quelques soucis ensemble dans le passé parce que Stefan aimait qu’on colle à ses idées, toujours bien sûr dans le but de gagner ! Pour aller d’amsterdam à Honolulu, il y a plein de routes possibles, mais Stefan voulait qu’on prenne celle qu’il trouvait meilleure. On a gardé une bonne relation, je le respecte et je pense qu’il fait du bon boulot chez Suzuki. Avec Joël, c’est différent. On peut parler de tout avec lui ! Il est venu à mon anniversai­re l’an dernier, il a mis une sacrée ambiance (rires) ! Et je peux te dire que même s’il ne paraît pas très affûté, il a encore un sacré coup de pédale quand on va faire du vélo ensemble ! »

Jeffrey est marié pour la vie à l’usine KTM ?

« C’est une question qu’on me pose souvent ! Non, je ne suis pas marié à KTM mais j’aime Pit (Beirer), Valentina, toutes les personnes qui travaillen­t dans le team et qui m’ont accueilli quand j’étais un kid. J’avais 15 ans quand j’ai signé mon premier contrat avec eux, ils ont toujours tout fait pour moi, comme affréter un jet privé quand j’ai eu mon accident de la route en Russie, s’occuper de moi quand je me suis déboîté la hanche à Loket. À chaque fois que j’ai eu un problème, ils étaient présents, alors aujourd’hui, les quitter juste pour quelques euros de plus… Je ne le ferais pas, je vais resigner l’an prochain avec eux un contrat pour les trois saisons à venir plus une option pour 2021. Je ne sais pas si j’aurai encore envie de rouler à cet horizon. Tout ce que je sais, c’est que je suis très heureux chez KTM. »

« J’ai sous estimé le niveau du MXGP. Je pensais que ce serait plus facile pour moi. »

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 ??  ?? Sans une blessure avant le début de la saison, on peut penser qu’herlings serait en bagarre pour le titre MXGP car depuis les Pays-bas, le champion MX2 a marqué autant de points que Cairoli…
Sans une blessure avant le début de la saison, on peut penser qu’herlings serait en bagarre pour le titre MXGP car depuis les Pays-bas, le champion MX2 a marqué autant de points que Cairoli…
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Un sacré team, une sacrée famille que KTM pour Jeffrey Herlings qui bénéficie de la confiance de l’autriche depuis qu’il a 15 ans. Comme il le révèle aujourd’hui, ce ne sont pas quelques euros ou dollars de plus qui le feront changer de crémerie. On...
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Depuis Valkenswaa­rd, Jeffrey n’a quasiment pas quitté le podium, signant des résultats à la hauteur de ceux de son coéquipier chez KTM, Antonio Cairoli. Et ce malgré un sérieux coup de chaud en Italie…
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