Bienvenue aux Moraco Days…
Réunir ses clients pour passer un bon moment de moto, c’est ce que fait Moraco avec les Moraco Days depuis deux ans. Cerise sur le gâteau, un hommage à Daniel Papon et au Minivert s’est greffé à la party. On est allé traîner nos guêtres sur cette deuxième édition. Et on y a vu un paquet de pilotes avec la banane…
La deuxième édition des Moraco Days aura été une franche réussite. Même la météo qui ne semblait pas favorable au départ a fini par tourner pour offrir des conditions de rêve tant au niveau de la température que de la piste autour de laquelle 200 personnes sont venues passer une bonne journée d’off road. Pour la deuxième fois, Moraco a donc réuni ses distributeurs sur le site de Feillens en
Bourgogne. Au menu, un circuit de motocross juste parfait avec une adhérence au top, une petite spéciale d’enduro tout aussi agréable, une rando et une virée en moto de route : « Le but est de partager un bon coup de moto avec nos clients, explique Jérôme Delziani, le directeur général de
Moraco. Toute notre équipe est présente. Le but est de faire découvrir qui on est et surtout de montrer à quel point on aime la moto. Il y a bien sûr cette journée roulage, mais aussi une
soirée festive, sympa, conviviale et le lendemain, on fait visiter notre entreprise
à tous ces gens. » Malgré le fait que Moraco réalise 90 % de son chiffre d’affaires sur le bitume, la maison mise beaucoup sur le toutterrain pour soigner son image. En effet, c’est sur un terrain de cross que tout ce petit monde s’est réuni, abrité sous la structure MX du team Yamaha 2B qui est déployé sur le site pour l’occasion : « Pour Moraco, le TT ne représente que 10 % de l’activité comme c’est le cas dans la majorité des magasins. Avant, il y en avait encore moins, on est en train de le
développer. On est distributeur et fournisseur pour tous les professionnels de la moto de consommables et de pièces techniques. Le toutterrain est vraiment un milieu de passionnés et c’est assez facile de s’adresser à tous les pratiquants à travers cette discipline. C’est aussi très porteur sur les réseaux sociaux, les magazines, les pilotes… Mais on aide aussi quelques pilotes sur la route via des concessionnaires. » Mais plus que l’intérêt économique que représente le TT pour Moraco, on sent surtout à travers le discours de Jérôme une passion sans limite pour l’off road. La vitrine de la marque en compétition est donc principalement assurée par le team Yamaha 2B présent depuis plusieurs années aux avant-postes des championnats de France de MX et de SX. Greg Aranda et Antony Boissière, les deux pilotes phare cette année, étaient présents pour assurer le spectacle en piste. Le clou de la journée ayant été quand le fougueux Greg s’est envoyé un saut d’une quarantaine de mètres en réalisant un double sur deux tables à la base prévues pour être sautées séparément. Les deux top pilotes ont aussi mis en place des ateliers de travail technique.
Associé au Minivert
Une initiative particulièrement appréciée, tout comme le fait de profiter de l’événement pour rendre hommage à Daniel Papon,
« Un peu de tout-terrain, 100 % de passion chez Moraco ! »
le fondateur de Minivert : « David Papon, le fils de Daniel, avait pour projet de mettre en place une journée réunissant les anciens pilotes du Minivert, reprend Jérôme. Il m’a demandé un coup de main et c’est là que j’ai eu l’idée d’héberger cette opération sur les Moraco Days. David a essayé de réunir un maximum d’anciens pilotes, de parents de l’époque où son père dirigeait le Minivert dans les années 80. Il a réussi à faire venir une soixantaine de personnes. Ce n’était pas évident, les gens viennent des quatre coins de la France. C’était un bel hommage. Ils se sont fait une soirée très nostalgique où ils sont tombés dans les bras les uns des autres et ils se sont retrouvés le lendemain sur ce qu’ils ont connu durant toute leur jeunesse, c’est-à-dire un paddock avec des motos qui roulent. » Le concept plaît, il n’y a pas de doute. Au point qu’il aurait sans doute un beau succès auprès du grand public. Malheureusement, ce n’est pas au goût du jour : « L’événement n’a pas vocation à devenir un rendez-vous grand public. On est évidemment content cette année d’avoir doublé les effectifs. Sur ce format, on ne peut pas aller bien au-delà. Un événement s’installe dans le lieu et dans le timing et c’est pour ça qu’on est resté au même endroit et à la même période. On pourrait imaginer quand même à terme un changement de site pour permettre d’accueillir plus de monde. On peut aussi penser à d’autres activités, ce ne sont pas les idées qui manquent. Ce que l’on veut, c’est vraiment installer les bases pour que les gens aient envie de venir et de revenir. On est obligé dans un premier temps de se limiter à nos clients. On a bien quand même quelques particuliers comme des voisins, des amis des revendeurs, des gens du Motoclub, mais on a encore affaire avec les professionnels et il y a peu d’événements en France réservés totalement aux pros. C’est un peu dans cet esprit que l’on veut innover. Je suis super content du résultat. Les gens se sont régalés. Je le vois aux visages, je le sens à la façon dont ils nous ont remerciés. » Dans ces conditions, l’opération va donc évidemment être reconduite l’année prochaine.