Moto Verte

Pela Renet

Je suis encore un peu timide !

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Passé du cross à l’enduro, Pela Renet a entamé une troisième carrière en 2016

Dakar en se lançant sur le et le championna­t du monde des rallyes-raids.

Un petit point sur cette saison 2017 qui a plutôt pas mal commencé?

« Déjà le Dakar s’est plutôt bien passé par rapport à mon premier. Je voulais finir et faire dans les 10 si je n’avais pas de gros problèmes. Et je fais septième, ce qui me va par rapport à mes objectifs. Ensuite la saison de championna­t du monde des rallyes a plutôt bien commencé aussi avec Abu Dhabi et le Qatar. Je fais respective­ment 5e et 6e avec une victoire d’étape à Abu Dhabi. C’est proche de l’an dernier en termes de classement mais ce qui est bien, c’est que l’écart en temps s’est nettement réduit par rapport au premier. Du coup c’est positif. J’ai vu aussi l’évolution dans le pilotage, la vitesse et la navigation par rapport à l’an dernier. C’est encouragea­nt pour la suite. »

Tu as retrouvé la confiance pour aller vite?

« Oui, même si mes débuts ont été difficiles l’an dernier. Rien n’arrive par hasard en fait. J’ai commencé à avoir des problèmes dès le GP de Belgique 2015 où je me suis blessé alors que je venais de signer les trois saisons suivantes pour le rallye avec HVA. J’ai couru après le temps pour être prêt pour le rallye du Maroc afin de décrocher mon sésame pour le Dakar 2016. Mais je n’étais pas remis correcteme­nt. J’avais mal à l’épaule, je manquais de roulage. Résultat, je me fracture la mâchoire. Et rebelote au Dakar avec un trauma crânien parce que je n’étais pas encore remis correcteme­nt du Maroc. Déjà, quand tu es à 100 % c’est une discipline où il faut de la lucidité en permanence. Le moindre caillou à 150, ça peut faire très mal. Alors rouler diminué, c’est vraiment dangereux… Cette saison, je suis bien préparé physiqueme­nt, j’ai beaucoup roulé, acquis de l’expérience et je me sens donc beaucoup mieux. Plus en confiance. »

La suite de la saison et tes objectifs?

« Il va y avoir deux épreuves en Amérique-du-sud au mois d’août, au Chili et en Argentine. Ensuite le Maroc au mois d’octobre et puis bien sûr le Dakar 2018 au mois de janvier. J’aimerais bien finir dans le top 5 en mondial. Mais surtout continuer à me rapprocher des meilleurs, gagner des étapes et pouvoir ouvrir quelques spéciales. »

La navigation c’est le plus dur?

« C’est pas le plus dur, c’est surtout prendre des décisions très rapidement dans la navigation. Et puis rouler sur la piste à fond, je suis encore un peu timide là-dessus ! »

Sam Sunderland est l’homme en forme cette saison. Qu’en penses-tu?

« Il est vraiment au-dessus en ce moment. Il a gagné le Dakar et ça l’a boosté. Et du coup il a été impression­nant à Abu Dhabi et au Qatar. Il est au-dessus aujourd’hui. Mais bon, c’est bien d’être en confiance mais ça reste une discipline assez piégeuse. On l’a vu avec Toby Price qu’on pensait intouchabl­e et qui s’est fracturé le fémur au Dakar… »

Un pronostic perso pour ce prochain Dakar

« J’aimerais faire mieux que 7e évidemment. Dans le top 5 et gagner des étapes, ce serait pas mal… »

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