Moto Verte

Antoine Meo

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Quintuple champion du monde d’enduro

« C’est important d’avoir un coach seulement s’il y a un vrai échange. Si c’est juste parce que c’est la mode, ça ne sert à rien. Il faut que le coach soit compétitif. Mais quand il y a une vraie osmose, ça fonctionne bien. On se souvient tous du tandem Tortelli/vimond. Séb’ était alors avec la bonne personne, au bon endroit et au bon moment et c’était un tueur. Après, il n’a jamais retrouvé cette osmose. Mon expérience avec Christophe Meyer est un peu comparable. On s’entend super bien et ça aide dans le travail. Quand il m’engueule, je sais qu’il a raison. Je sais quand c’est moi qui ne roule pas ou quand c’est la moto. Il faut qu’il y ait une relation de confiance entre les deux. Être un bon coach, c’est quelque chose que tu as en toi ou pas. Avec Christophe, ça a bien marché parce qu’on a tous les deux travaillés avec Jacky dans le passé. C’est lui qui nous a donné une méthode de travail et une rigueur. Christophe a un oeil que peu de personnes ont. Et si l’entraîneur n’a pas cet oeil, je ne vois pas bien ce qu’il peut apporter techniquem­ent à son pilote. Un bon coach doit te rassurer dans tes choix et être dans la même dynamique que toi. Christophe n’avait pas besoin de me parler, il me montrait du doigt la trajectoir­e et je passais dedans au centimètre près sans me poser la moindre question. Il m’a aussi permis d’avoir plus confiance en moi. Un coach doit permettre au pilote d’exploiter 100 % de son potentiel dans tous les domaines. »

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