Moto Verte

Sebastien Tortelli

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Double champion du monde reconverti en coach

« Je ne vais pas dire que ça ne sert à rien. Mais un coach n’est pas un magicien. Dès mon plus jeune âge, j’ai pris conscience de l’importance d’avoir un coach quand je roulais avec Jacky Vimond à mes côtés. Aujourd’hui, la majorité des pilotes qui roulent au plus haut niveau a un coach. Les besoins varient en fonction des pilotes. C’est au coach de s’adapter au pilote et pas l’inverse. Il ne faut pas imaginer faire changer un pilote de GP, c’est trop tard. Chaque pilote a son fonctionne­ment et un pilote de haut niveau a des attentes différente­s d’un pilote de niveau national. Le coach doit être capable d’évoluer avec son pilote. Il est là pour peaufiner le travail, pour évaluer les points forts et faibles du pilote et l’aider à atteindre ses objectifs. Il y a un travail technique de trajectoir­e et de pilotage à réaliser. Mais le coach doit surtout mettre son pilote en confiance et dans les meilleures dispositio­ns pour qu’il exprime 100 % de son potentiel. Lui faire prendre conscience qu’il a fait le travail de préparatio­n nécessaire et qu’il n’y a pas de doute sur le fait qu’il a toutes les cartes en main pour réussir. Quand le pilote ne doute pas, généraleme­nt il part devant et c’est déjà 50 % de la course. Le travail physique peut aussi contribuer à mettre le pilote en confiance. Il s’agit de former presque un couple qui n’a pas besoin de beaucoup se parler pour se comprendre. Un coach ne peut pas avoir un plan strict qu’il adapte à tous ses pilotes. »

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