1. KTM, HVA, 3. Yam, 4. Kawa
Souplesse
Pour la première fois depuis des lustres, un constructeur se rapproche dangereusement des performances moteur des KTM et Husqvarna. Le nouveau bloc de L’YZ-F est une vraie bombe, avec une énorme puissance disponible immédiatement. Il repart sur le troisième rapport des petits virages, en souplesse, mais il est également capable de tout faire voler d’une simple rotation de la poignée sur le second rapport. Impressionnant et jouissif à la fois ! C’est un peu moins radical sur les KTM et HVA, mais tout aussi efficace. Quelques coups de piston mal placés nous ont obligés à nous servir du démarreur. Rien d’alarmant, mais nous l’avons tous noté. La KX a un moteur très linéaire qui reprend bas dans les tours, mais avec un peu moins de punch que ses concurrentes ce qui n’est pas un point négatif pour certains, parfois débordés par la puissance surprenante de ces 250 4T.
Coffre
Encore une fois, la Yamaha fait sensation avec son moteur dont l’architecture est inversée. Impressionnant de force et de puissance, sa courbe est encore mieux remplie qu’en 2018 sur les mi-régimes et ça pousse très fort. Même un peu plus fort que les KTM et Husqvarna, habituellement intouchables au chapitre du moteur ! Les Autrichiennes restent malgré tout de très grosses clientes dans la catégorie avec une puissance impressionnante sur la plage d’utilisation « normale ». La Kawasaki ferme la marche sur ce chapitre, un peu handicapée par son échappement qui semble « brider » la moto. Il paraît qu’un silencieux adaptable change radicalement la donne. Ça vaudrait le coup d’essayer mais en configuration d’origine, elle est en retrait.
Allonge
Jusqu’ici, la Yamaha a fait carton plein. Mais c’est sur le chapitre de l’allonge que L’YZ-F perdait beaucoup de terrain face à la concurrence. Elle a progressé, très nettement, mais pas suffisamment pour égaler le moteur des KTM et Husqvarna qui prend des tours à n’en plus finir, sans s’essouffler. La magie opère toujours, et si la paire autrichienne s’est fait malmener sur les deux précédents chapitres, elle reprend l’avantage en fin de courbe. Pas de changement pour la Kawasaki qui continue sur sa lancée, linéaire et plutôt bien remplie, mais moins démonstrative à l’approche du régime maxi.