TON AVIS SUR...
Le sport moto : Je ne le suis absolument pas, mais je pense que c’est un sport qui est dur. Quand j’en fais une heure, j’ai mal aux bras le lendemain. Alors trois heures dans de la boue ou le sable avec des ornières, ça doit être un truc de fou. On voit bien que les gars qui en font à haut niveau sont affûtés. Ce n’est pas comparable en tout point au vélo, mais il y a des similitudes.
Les interdictions à moto : C’est dommage qu’il y en ait autant. Sauf quand on roule sur un circuit, on n’est jamais vraiment tranquille. C’est dommage car c’est un sport comme un autre et l’on ne fait vraiment pas de mal.
La moto électrique (par rapport au vélo ?) Je n’ai jamais essayé, mais ça m’attire moins.
Les prochains JO : C’est la course où il faudra être là le jour J. La seule ligne qui manque à mon palmarès. C’est ce qui me met un peu de pression, parce que j’ai quasiment tout gagné sauf ça. C’est le truc que je veux vraiment. Les médias s’y intéressent beaucoup plus et ça met le sport en valeur. Les enjeux sont plus gros que sur un championnat du monde ou une coupe du monde. Je me suis bien foirée sur les jeux à Londres et à Rio. J’ai une chance supplémentaire et je vais la saisir. C’est pour ça que j’ai envie de m’entraîner de la meilleure façon possible, de mettre toutes les chances de mon côté et la moto fait partie des choses qui vont m’aider à performer. Et si ça me permet d’augmenter mes performances de 1 %, ça sera déjà énorme.
La position de la FFM sur le vélo électrique : Il y a des pédales, alors pour moi, ça reste un vélo. Je pense que c’est normal que ça revienne à la fédération française de cyclisme.