VENTURI
La marque française s’est lancée dans le masque haut de gamme après plusieurs années de recherche et de développement. Le fruit de ce travail repose sur le Venturi sorti début mars qui apporte quelques innovations pour un tarif abordable. Le masque Venturi Phase 2 (Phase 1 vendu en mono couleur au niveau du cadre et sans écran de rechange pour 89,95 euros) offre la possibilité d’être entièrement démonté pour faciliter le nettoyage. Nouveauté chez Kenny, il est possible de changer la mousse facilement en cas d’usure par une origine ou une étanche (sport nautique) au prix de 25 euros (les deux types de mousse). Le masque se démonte entièrement comme précisé au-dessus. Kenny a pris soin de réaliser deux vidéos sur Youtube afin de vous aiguiller dans l’opération. Cette dernière demande un peu d’entraînement pour se faire ensuite les yeux fermés (ou presque). Il est également possible de retirer le bandeau en deux secondes grâce à un système de clip. L’intérêt ? Kenny lancera en fin d’année la possibilité de personnaliser à 99 % le bandeau. Enfin, le Venturi dispose d’un système d’aération breveté afin de réguler le flux d’air par un clapet amovible. Il est vendu avec un écran injecté. Pourquoi injecté ? Car il évite les déformations visuelles et offre une meilleure résistance aux impacts. La première chose que l’on aime en plaçant le masque, c’est son champ de vision. De tous les modèles présents sur ce test, le Kenny est clairement celui qui offre le meilleur panorama, devant le Scott qui tenait la palme à ce niveau-là. Cette vision est clairement son point fort même si le Venturi a un peu de mal à se placer sur des casques étroits comme le Fox ou le Shark. Il est souvent nécessaire de retirer le protège-nez afin d’être bien ajusté. On peut aussi regretter la présence d’un patch en silicone derrière le bandeau qui empêche de l’ajuster à sa convenance (non présent sur le Phase 1). Son deuxième point fort est la qualité de l’écran iridium présent d’origine dans la boîte. On perçoit très bien les reliefs et les contrastes sont bien gérés par ce dernier. On n’est pas au niveau du Oakley mais on s’en rapproche. Le confort est au rendez-vous même si le masque n’est pas aussi uniforme sur le visage que ses concurrents. On chipote mais après tout, c’est l’objectif du test ! On sent une vraie différence entre les deux positions ouvert ou fermé du clapet amovible. En position ouvert, ça ventile énormément ! Ce système est un vrai plus sous de fortes chaleurs avec une belle homogénéité dans le flux d’air. Enfin, tout comme le Scott à sa sortie qui a été corrigé par la suite, on ressent une petite gêne au niveau du nez du fait de l’écran XXL.