Moto Verte

ils ont dit...

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Wade Young : « Je dirais que ce n’était pas très dur si l’on compare avec la plupart des courses extrêmes que je fais d’habitude. Quelques passages boueux étaient compliqués et heureuseme­nt, c’était plutôt sec un peu partout. Les montées n’étaient pas trop dures non plus. Je me suis fait aider seulement une fois par un gars après une erreur. Mais c’était surtout très fun comme course. Très intense tout le temps. J’étais en grande forme aussi. Je m’étais préparé car je voulais me rattraper de l’AlesTrêm où je n’avais pas terminé dans les temps, me prouver que j’étais dans le coup. » Mario Roman : « Je m’attendais à une course plus dure et c’était plutôt rapide ! Un peu dangereux à vouloir suivre Wade qui était hyper rapide. Donc je suis content avec ma 2e place. Honnêtemen­t pour moi, c’était plutôt de l’enduro que de l’extrême. Même s’il y avait des difficulté­s partout. Moins dur que le troisième tour de l’AlesTrêm en tout cas. Ça m’a fait penser à l’En’Duo que j’ai fait il y a deux ans. »

Antoine Basset : « Je suis tombé en panne d’essence avant le premier ravitaille­ment et j’ai perdu du temps. Après, je suis remonté mais j’ai bien galéré dans certains bourbiers, je m’y suis mis profondéme­nt ! Du coup j’en ai sondé certains à pied pour ne pas me bloquer et Gotgot m’a repris un peu d’avance. Au dernier ravitaillo, mon assistance m’a motivé en me disant qu’il n’était pas trop loin alors ça m’a donné un coup d’énergie. Je l’ai vu au loin, j’ai attaqué et je l’ai doublé dans le dernier bourbier. C’était dur, c’était long, pas le même rythme qu’en Mondial où les liaisons sont plus faciles. Ici, c’était comme une très longue spéciale en ligne… Rien d’infranchis­sable en tout cas. Difficile mais faisable. Très plaisant, bien tracé. Le club a fait un énorme travail. »

Julien Gauthier : « J’ai fait un bon début de course et on avait un bon rythme avec Babass. Enfin on croyait parce que Young et Roman nous ont rattrapés. Ensuite, je me suis retrouvé seul et j’ai réussi à contenir les pilotes Sherco un certain temps. C’était une belle bagarre. Et puis dans un gros pierrier en montée, les deux m’ont doublé et je ne les ai jamais revus (sourires). Sur la fin, j’ai baissé de rythme, Antoine m’a rattrapé, j’ai repris un peu d’avance et pour finir, je me suis coincé dans un bourbier. Je confirme, ils sont profonds ici les bourbiers ! En tout cas y’a du monde partout, t’as des frissons, t’as envie d’en mettre devant ce public, c’est incroyable. »

« Je suis super content d’avoir fini. J’étais trop jeune pour faire la GLC sauf la dernière année et je voulais m’y inscrire l’année suivante mais c’était fini. Donc là je me suis inscrit de suite à celle-ci. Heureux de finir, de voir le Corbeau Mort que je n’avais fait qu’en descente sur un championna­t de France. Quel public ! Ils sont venus en masse. Y’a vraiment de quoi en faire à nouveau une course de légende. Je t’avouerais que celle-ci n’était presque pas assez dure, je m’attendais à pire. Mais bon, j’en avais marre à la fin, hein ! Rien d’infranchis­sable, mais c’est usant et au deuxième tour, là, ça se complique vraiment. Quelques trous bien profonds, des côtes labourées… plus la même course. »

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Manu Albepart :
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