► Georges Jobé dans la légende…
Dans la saga des crossmen belges, Georges Jobé occupe une place de choix avec ses cinq titres mondiaux et ses trente succès en GP. Sa carrière aurait dû être encore plus riche en trophées s’il ne s’était blessé à plusieurs reprises, se relevant à chaque fois avec courage pour rebondir de plus belle jusqu’à ce qu’une leucémie l’emporte fin 2012.
C’est par le biais de Claude, de dix ans l’aîné de Georges, que le motocross est entré dans la famille Jobé dans les années 70. Une honnête carrière de pilote national, avec quelques menus points glanés à l’occasion de trois campagnes mondiales au guidon de Montesa puis de Ossa, rien de bien transcendant à une époque où les Joël Robert, Gaston Rahier, Harry Everts et Roger De Coster enchaînent succès et titres mondiaux. Si Claude ne laissera pas un souvenir impérissable en tant que pilote aux yeux du grand public, il sera pour Georges une source d’inspiration et un modèle à suivre dès qu’il posera son fessier sur une moto alors qu’il est gamin. Ainsi Georges n’a que dix ans lorsqu’il remporte son premier succès, mais les courses pour enfants étant interdites peu après, il lui faudra ronger son frein jusqu’en 1974 pour s’engager régulièrement en compétition. Mais pendant ces années sans courir, il ne restera pas inactif, suivant de près les évolutions du grand frère qui évolue alors en Belgique mais également en Mondial.
Une fois ses 16 ans fêtés, Georges peut enfin s’aligner dans les rangs de la Fédération Belge après avoir fait ses classes chez les amateurs, en Belgique ou aux Pays-Bas. Dès sa première Un champion précoce