ROMUALD BOYON

Normalement disputé en mai, les 3 et 4 juillet va se dérouler la neuvième édition de l’Enduro Top sur le site tout-terrain Loisirs Off Road à Salives (21). On a fait le point sur cette épreuve unique en son genre avec Romu, le boss des lieux.

uL’Enduro Top, peux-tu nous rappeler ce que c’est ?

« Sur deux jours, on fait un mélange d’enduro avec des spéciales individuelles et de cross. Il y aura au total quatre spéciales chrono individuelles, une endurance de 1 h 30 et une endurance de 2 h 30. Ça se fera toujours sur le même concept avec sur le parcours des obstacles artificiels et des obstacles naturels. On limite à 300 motos. Il y aura des animations autour, même si là on est un peu embêté parce qu’on ne sait pas si on va pouvoir avoir du public ou pas. On s’est donc calmé sur les concerts ou autres démonstrations de vélo. On va quand même avoir un petit thème Dakar, rallye. On prévoit des tentes berbères avec un écran géant. En prime un petit bar sympathique, deux, trois animations, mais bon, en ce moment, c’est compliqué de prévoir des super trucs. »

uY aura-t-il de la nouveauté au niveau du parcours ?

« Au niveau des obstacles, t’es servi. En plus du saut du camion, de la rivière, on a ajouté de nouveaux obstacles typés bois naturel. Ce n’est pas une compétition où tout le week-end tu vas faire le même circuit. Pour chaque épreuve, c’est différent. Dans le même terrain, sur une centaine d’hectares, tu ne fais jamais la même chose. On ouvre des portes, on en ferme, on les fait passer dans des secteurs qu’ils n’auront pas vus la veille, on essaye que ce soit varié au maximum. On ne veut pas que ce soit comme un cross-country, ce ne serait pas intéressant. On fait aussi des beaux passages naturels, il y a de beaux singles typés enduro, c’est vraiment un mélange d’enduro et de cross. »

UN ENDURO TOP VARIÉ AU MAXIMUM.

uDes top pilotes seront présent ?

« Malheureusement cette année, le pauvre Johnny Aubert ne pourra pas être présent. Mais il y aura Antoine Basset, Antoine Criq, Mika Barnès, le Belge Matthew Van Voloven, le Suisse Jonathan Rossé plus tous les jeunes spécialistes habitués de l’Enduro Top. »

uLe report du Trèfle sur le même week-end, ce n’est pas un problème ?

« Je pensais que j’allais perdre des pilotes mais en fait, non. Ce sont deux courses différentes. Deux pilotes avaient pu avoir une place sur le Trèfle avec l’envie d’y aller, ils y vont, et à l’inverse, il y en a d’autres qui ont choisi l’Enduro Top. De tout de façon cette année, ça c’est vite inscrit, on a une liste d’attente d’une soixantaine de pilotes. »

uComment se passe l’activité stages avec la Covid ?

« Les stages affichent complet, je ne déchausse pas mes bottes depuis un moment. J’avais les stages le week-end et la semaine, les bons pilotes venaient s’entraîner. Je suis épaté par le nombre de gars qui prennent du temps la semaine. J’ai des groupes de copains, des clubs, j’ai du monde tout le temps et ça vient de très loin. Sinon on a été fermé pendant le premier confinement. Ensuite il y a eu les règles des 100 km. Du coup, on a eu personne car les gars viennent de loin. Pendant ce temps-là, ça m’a permis de refaire le terrain… En fait, la Covid ça m’a fait des petites vacances. »